Les Béjaouis réclament une transition politique – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Les Béjaouis réclament une transition politique

Les Béjaouis réclament une transition politique

Les Béjaouis sont sortis en masse pour participer à la manifestation populaire hebdomadaire. Ils se sont mobilisés pour le dernier vendredi du mois de Ramadhan pour exiger le départ du régime politique despotique en place. Des dizaines de milliers de personnes parmi lesquelles hommes, femmes, jeunes et vieilles personnes, ont parcouru comme chaque vendredi le boulevard de la Liberté pour renouveler leur serment de poursuivre le combat jusqu’à l’instauration d’un régime démocratique et populaire, l’ouverture d’une période de transition et la désignation d’une personnalité politique pour préparer une feuille de route pour sortir le pays de la crise ».

Les Béjaouis refusent de dialoguer avec les personnalités du régime qui a conduit, selon eux, le pays à la ruine. « La Hiwar la tachawar maâ el Aissabates, Ulac L’vote ulac » scandaient les manifestants. « Nous les Amazigh nous sommes fatigués du mépris et du non-droit » « Le peuple veut une transition politique pour l’instauration d’un Etat démocratique et social », « Ulac L’vote ou pas d’élection », « Le peuple est la source de tout pouvoir », lit-on sur des banderoles brandis par les manifestants invitant le pouvoir et les décideurs à partir ». Les manifestants n’ont pas cessé de scander, comme à chaque manifestation, des slogans hostiles au pouvoir : « Echaâb yourid yethasbou gaâ, le peuple veut une Algérie algérienne démocratique et populaire » ,« Ulac l’vote ulac », « Pouvoir assassin », « Yel Feraoune yesaâ Moussa, Echaâb Idhmoussa », « La hiouar la tachaouer errahil obligatoire : Pas de dialogue , pas de consultations, le départ obligatoire », « Makenche intikhabates yel aissabates », « Bled Bledna n’dirou rayna » « Dawla madania machi askaria », « Un Etat civil non pas un Etat militaire », « Anedou Anedou Alema Yeghli Oudhavu », « Houkamat lebricolage dégage dégage », « Marhala intikalia, période de transition », « Errahil Errahil linidham errahil », « Pouvoir criminel qui a tué Kamel Edine Fekhar ». Notons qu’une une minute de silence a été observée par les manifestants à 15h en hommage au militant des droits de l’homme Kamel Eddine Fekhar et à tous martyrs de la démocratie.

D’ailleurs, des manifestants ont brandi des portraits de la victime lui rendant hommage et dénonçant son assassinat. Les manifestants continuent d’avancer le départ des 2 B restant organisation d’une véritable transition démocratique comme principales revendications. S’agissant de l’offre de dialogue du pouvoir, les manifestants estiment qu’ « il ne peut y avoir de dialogue tracer ses contours et son objectif. Notons qu’un troisième iftare collectif géant a été organisé près de la cité CNS sur le boulevard de la Liberté. Il devait prendre en charge quelque 1500 personnes.

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