Les agresseurs des pharmaciens à Alger devant le procureur

Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont procédé à l’arrestation de quatre personnes impliquées dans une agression à l’arme blanche, perpétrée sur des employés d’une pharmacie à Bab Ezzouar, à Alger, avant de prendre la fuite. Les mis en cause ont été déférés devant le procureur de la République. C’est ce qu’a indiqué un communiqué de la sûreté de wilaya d’Alger.

Les investigations menées par la police ont permis d’identifier les quatre agresseurs, membres d’une même famille, dont une femme et deux repris de justice. Le même corps de sécurité a fait état de la récupération de trois armes blanches et deux battes de baseball, selon la même source. Concernant le mobile de cette agression, la sûreté d’Alger a expliqué qu’il est lié à leur tentative de se procurer des psychotropes.

Les services de la Sûreté nationale précisent que l’affaire remonte au lundi 22 juillet, après que le centre de commandement et de contrôle de la sûreté de wilaya d’Alger a reçu un appel indiquant que les employés d’une pharmacie, sise à Bab Ezzouar, ont fait l’objet d’une agression, suivie de coups et blessures volontaires à l’aide d’armes blanches prohibées, par un groupe d’individus, dont une femme, avant de prendre la fuite. Des investigations ont été entamées par les services de la police judiciaire, sous la supervision du parquet territorialement compétent, ayant abouti, en moins de 24 heures, à l’identification et l’arrestation des agresseurs.

Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République territorialement compétent pour les chefs d’accusation « constitution de bande quartier dans le but de semer la terreur et agression de citoyens, coups et blessures volontaires à l’aide d’armes blanches » ainsi que « possession et port d’armes blanches de catégorie 6 sans motif légal ». Ils ont également été accusés de « destruction volontaire de biens d’autrui », « incitation et participation à constitution de bande de quartier avec port d’armes blanches dans le but d’agresser et semer la terreur », conclut le communiqué.