Les affrontements se poursuivent au Soudan: Aucune victime algérienne

Aucun algérien n’a été blessé lors des combats qui opposent, depuis ce samediMohamed Mecelti, l’armée soudanaise, dirigée par Abdel Fattah al-Burhane, aux Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par Mohamed Hamdane Daglo, dans la capitale Khartoum. C’est ce qu’a affirmé hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, indiquant qu’il suit, en coordination avec l’ambassade d’Algérie à Khartoum, la situation de la communauté algérienne au Soudan.
« Suite aux événements déplorables survenus dans la capitale soudanaise, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, en coordination avec l’ambassade d’Algérie à Khartoum, suit la situation de la communauté algérienne qui se trouve dans ce pays frère, et affirme qu’après avoir communiqué avec elle par le biais des services de l’ambassade, aucun blessé n’a été enregistré parmi les membres de la communauté algérienne », a précisé le communiqué.
Le ministère a, par ailleurs, appelé les membres de la communauté algérienne à faire preuve de prudence, à suivre les directives de sécurité émises par les autorités locales et à rester en contact permanent avec les services de l’ambassade d’Algérie pour recevoir le soutien et l’assistance nécessaires, ou signaler tout développement de leur situation via le numéro vert : 00249120062900.
Il convient de noter que des combats opposent pour la deuxième journée consécutive l’armée soudanaise à une puissante force paramilitaire, les Forces de soutien rapide, faisant au moins 56 morts dont des civils et plus de 600 blessés en 24 heures.
Combats de rue et blindés en travers des routes empêchent tout déplacement dans la capitale Khartoum. Partout, des colonnes de fumée s’élèvent depuis samedi dernier du centre-ville où se trouvent les principales institutions de l’Etat.
Selon des médias, des combats à l’arme lourde opposent, dans la banlieue nord de Khartoum ainsi que dans le sud de la capitale, l’armée aux FSR (composées de milliers d’ex-miliciens de la guerre du Darfour devenus supplétifs officiels des troupes régulières).
Fusils, artillerie et avions de combat ont été utilisés dans la capitale et plusieurs villes de ce pays de 45 millions d’habitants, l’un des plus pauvres au monde et déchiré par des décennies de guerre.
La communauté internationale multiplie les appels au cessez-le-feu. La Ligue arabe et l’Union africaine devaient se réunir en urgence.
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