L’enseignement supérieur fait sa mue – Le Jeune Indépendant
-- -- -- / -- -- --


Nationale

L’enseignement supérieur fait sa mue

Dans le but de révolutionner le secteur de l’enseignement supérieur à travers sa numérisation, onze nouvelles plateformes numériques ont été lancées, ce samedi, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, dans le cadre des préparatifs de la prochaine rentrée universitaire.

En effet, ces nouvelles mesures s’inscrivent dans le cadre « du schéma national de numérisation du secteur, vu son rôle essentiel dans l’efficacité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », en facilitant « l’orientation vers la gouvernance dans le domaine des activités d’enseignement, de recherche et de service » a indiqué le ministre.

Parmi ces nouvelles plates-formes, on constate une destinée à l’amélioration des services universitaires, notamment la sécurité des étudiants, en installant des dispositifs spécialisés pour assurer la surveillance des résidences universitaires. Et une deuxième plateforme consacrée à la restauration en contrôlant le nombre et la quantité des repas des étudiants

Dans la même optique, une autre plate-forme sera consacrée aux étudiants étrangers voulant faire leurs études en Algérie, visant à promouvoir l’enseignement supérieur en Algérie, en se basant sur le programme « Study in Algeria ». De plus, une autre plateforme est également dédiée aux étudiants algériens à l’étranger désirant renouveler leurs bourses à tout moment.

Le ministre Baddari a, par ailleurs, révélé l’intégration de l’intelligence artificielle dans la gestion des universités, visant à répondre aux différents questionnements des étudiants, ajoutant que les nouvelles plateformes « resteront en cours de développement chaque fois que nécessaire».

« D’autres plates-formes sont également mises en service, notamment pour la gestion des bourses, pour les stages pour administrateurs, pour les bourses d’études et de formations à l’étranger, une autre application dédiée aux enseignants invités, une application pour le suivi des mémoires de fins d’études, une autre pour les accords internationaux et, enfin, une plate-forme pour gérer les sorties des étudiants », a révélée, en outre, M. Baddari.

Il convient de rappeler qu’en mai dernier, le ministère a mis en place trente-cinq plateformes numériques sur quarante-deux programmées. Elles ont été lancées conformément à la stratégie de numérisation du secteur, à l’instar d’une plateforme dédiée à la documentation et à la certification des documents de scolarité de tous les diplômés depuis l’indépendance, et de la plateforme du portefeuille électronique adoptée par le ministère pour atteindre l’objectif « zéro papier ».

En outre, la numérisation du secteur vise aussi à valoriser les résultats de la recherche scientifique et de faire de l’université une institution sociétale qui veille à apporter des solutions adéquates en faveur du développement local et national, notamment par la création de 11.450 projets enregistrés destinés à se concrétiser en start-up, et du recensement de près de 15% des thèses de doctorat dont la soutenance est prévue cette année (2023).

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.

Cet article vous-a-t-il été utile?

Cet article vous-a-t-il été utile?
Nous sommes désolés. Qu’est-ce qui vous a déplu dans cet article ?
Indiquez ici ce qui pourrait nous aider a à améliorer cet article.
Email
Mot de passe
Prénom
Nom
Email
Mot de passe
Réinitialisez
Email