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Nationale

L’engagement payant de l’Algérie

L’engagement payant de l’Algérie

Les Etats-Unis « apprécient » les efforts déployés par l’Algérie pour promouvoir la paix et la stabilité en Afrique du Nord et au Sahel, a indiqué le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, dans une lettre adressée au ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.

« Comme toujours, j’apprécie énormément les efforts déployés par l’Algérie pour promouvoir la paix et la stabilité en Afrique du Nord et au Sahel », a écrit M. Kerry dans sa réponse à une lettre de félicitations que lui avait adressée M. Lamamra suite à la signature d’un accord sur le nucléaire iranien entre les grandes puissances et l’Iran.

« Je me réjouis à la perspective de poursuivre notre coopération de longue date pour concrétiser un avenir fait de prospérité et de sécurité pour nos deux nations », a ajouté le chef de la diplomatie américaine.M. Kerry a également remercié M. Lamamra pour sa lettre de félicitations pour l’aboutissement d’un accord global sur le dossier nucléaire avec l’Iran.

« Je vous remercie pour votre lettre de félicitations pour l’aboutissement d’un accord global sur le dossier nucléaire avec l’Iran. Ainsi que vous l’indiquez dans votre lettre, et je ne saurais mieux le dire, cet accord historique, une fois entièrement mis en œuvre, permettra de manière pacifique et vérifiable d’empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire et contribuera à assurer plus de paix dans le monde », a-t-il souligné.

« Vous n’ignorez rien des négociations difficiles, ainsi que l’a prouvé votre leadership personnel dans le processus de paix inter-malien. Dès lors que nous entrons dans la prochaine phase d’application, nous saurions extrêmement gré à l’Algérie de son soutien en faveur du Plan d’Action Global Conjoint », a ajouté le chef de la diplomatie américaine.

Cette reconnaissance à l’Algérie émanant des Etats-Unis d’Amérique – mais pas seulement puisque de nombreux grands pays louent le rôle leader de l’Algérie dans la promotion de la culture de la paix et de la lutte antiterroriste -, est le fruit d’un travail de longue haleine mené par les différentes institutions de l’Etat, à sa tête le président de la République.

L’Algérie a combattu seule le terrorisme

Pour de nombreux observateurs et politiques, l’Algérie est devenue un partenaire indispensable dans la lutte antiterroriste.
Mais pour en arriver là, l’Algérie a dû faire face, seule, au terrorisme durant la décennie noire dans les années 1990. De ce fait, la lutte antiterroriste reste une de ses priorités nationales.

Parallèlement à la lutte menée par les différents corps de sécurité sur le terrain face à ce fléau, les efforts diplomatiques dans la lutte contre le terrorisme sur le continent africain n’ont jamais cessé. Pour preuve : la médiation pour régler les crises malienne et libyenne, une initiative saluée par de nombreux États, aussi bien à l’échelle régionale que mondiale.

L’Algérie ne cesse d’organiser des colloques et des conférences régionaux en étroite collaboration avec les pays de la région, dont ceux du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et la Tunisie. Le but est d’asseoir une stratégie commune dans la lutte contre le terrorisme, le banditisme et le trafic d’armes et de drogue.

De ce fait, l’Algérie, puissance militaire régionale, et dont l’expérience dans la lutte antiterroriste est mondialement reconnue, et fortement sollicitée par ses partenaires occidentaux afin de jouer un rôle déterminant dans la politique sécuritaire régionale.

Lors de son intervention à la 4e réunion du Forum mondial contre le terrorisme (GCTF), tenue à New York et coprésidée par John Kerry, secrétaire d’État américain et Ahmet Davutoglu, ministre turc des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a réaffirmé les efforts engagés par le pays dans la lutte antiterroriste. Il a rappelé que le pays s’engage à respecter la prévention et la lutte contre le terrorisme dans le cadre de la légalité internationale, notamment à travers la stratégie antiterroriste adoptée par l’Organisation des nations unies (ONU) en 2006.

L’Algérie a été le premier pays à pointer du doigt le paiement des rançons lors des enlèvements des ressortissants étrangers dans les pays à conflits armés comme source de financement du terrorisme.
Alger considère que le non-paiement des rançons est un élément essentiel de lutte contre les réseaux criminels, notamment dans le Sahel.

Les efforts de l’Algérie ont été couronnés par l’adoption par le conseil de sécurité, le 27 janvier 2014, de la résolution 2133 qui condamne les enlèvements et les prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes quel qu’en soit le but, y compris celui d’obtenir des fonds ou des concessions politiques.

Le Conseil de sécurité, qui engage les Etats membres et les partenaires du secteur privé à donner suite aux préconisations de sa résolution, « consacre la vision du gouvernement algérien qui considère le paiement de rançons aux groupes terroristes comme une forme de financement du terrorisme devant être traitée comme telle », note le gouvernement algérien dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères à la suite de l’adoption de cette résolution. 

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