L’enfant seul face aux dangers d’internet
Entre pédophilie, extorsion d’identité, délinquance, arnaque et chantage, la Sûreté nationale ne sait plus où donner de la tète, dans un pays où les nouvelles technologies de l’information et de la communication font leurs premiers pas et où, la majorité des utilisateurs sont inconscients en ce qui concerne les dangers de ces dernières, de plus, le manque de savoir-faire quant aux membres de la Sûreté et de la protection des citoyens, qui font que, chaque année plusieurs personnes sont victimes de cybercriminalité et des malices de la toile, les plus touchées sont des femmes essentiellement victimes de chantage, et des enfants, victimes de pédophilie, c’est ce qu’a annoncé le directeur de la police judiciaire, M. Mostefaoui Abdelkader, qui ajoutera que les différents secteurs œuvrent pour une meilleure communication plus au moins unifiée qui jusque-là, a été pratiquement inexistante, car chaque secteur œuvrait et sensibilisait les gens indépendamment.
Lors du forum de la sécurité nationale, qui a été organisé hier à l’école de police, Ali Tounsi à Château-neuf (Alger), un sujet important a été débattu, « les dangers de la toile, et la façon de protéger son enfant »,
En marge de cette conférence de presse, plusieurs intervenants de différents secteurs se sont succédés pour lancer un message de sensibilisation à l’égard des parents au sujet des effets négatifs de l’utilisation d’Internet par les jeunes et les enfants.
Intervenant dans cette rencontre, le commissaire Abdelkader Mostefaoui, chargé de la délinquance économique, « cette affaire a eu des ramifications à l’étranger et la police à réussi à arrêter des hackers impliqués dans des affaires de vols et retrait frauduleux d’argent à l’étranger », considérant ce genre de criminalité de « nouveau genre ».
Continuant son allocution, le responsable de la DGSN, évoquera le deuxième volet de cette criminalité virtuelle qui est notamment plus grave. Il parlera des exemples de ces actes comme l’attentat à la pudeur, l’incitation de mineurs à la débauche, le détournement de mineurs et les atteintes à l’intimité de la vie privée, il donnera l’exemple d’un père qui a déposé plainte car son fils âgé de 11 ans était victime de pédophilie, en découvrant ses conversations avec l’agresseur avant de passer à l’acte.
Ce dernier a été interpellé par les autorités qui ont découvert par la suite que l’enfant de 11 ans n’était pas la seule victime, mais qu’il y avait 08 autres enfants dans la même situation, il précise que les parents n’ont pas conscience de la gravité de cette nouvelle technologie et il faut qu’ils prennent leur précautions et surveiller leurs enfants avant qu’il ne soit trop tard .
Il indiquera par la suite que la Sûreté nationale est au point de faire des formations pour être plus proche du professionnalisme et arriver à un résultat de plus en plus performant, Rappelons qu’en 2013, la Direction générale de la sécurité nationale a traité 107 cas, alors, que seulement 47 cas étaient en chiffre en 2010, dont 12 cas liés aux atteintes à la vie privée des personnes et 5 autres cas liés à la moralité publique.
Par ailleurs, le représentant d’Algérie télécom a indiqué qu’une licence a été créée pour faire face aux dangers qui guettent les enfants sur la toile, cette licence consiste à bloquer tout contenu indésirable selon le choix des parents, qui peuvent régler aussi la durée de l’accessibilité à internet.
Il ajoutera qu’une licence portant sur le même concept sera bientôt opérationnelle dans les cybercafés qui connaissent une vraie anarchie, car la majorité ne respecte pas la loi juridique.
M. Mostefaoui Abdelkader précisera en ce qui concerne les cybercafés, que des mesures de sécurité ont été prises pour leur inspection.
D’autre par, la violence dans les écoles est principalement liée à la mauvaise utilisation d’internet par les enfants. Mohamed Tahar Dilmi, président de la commission de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur à l’APW d’Alger ajoutera lors de son passage que « les enfants doivent être contrôlés et orientés dans leur utilisation d’Internet, que ce soit à la maison, l’école, le cybercafé, la bibliothèque ou le centre culturel », avant d’ajouter que « certains sites constituent une véritable menace, tels ceux liés à la violence, la pornographie ou la drogue ».
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