Légère Baisse des candidats au BAC à Ghardaïa
L’heure sonne ce dimanche pour les postulants aux épreuves du Baccalauréat 2020/2021 dans la wilaya de Ghardaïa. La direction de l’éducation a recensé 12.580 candidats aux épreuves du baccalauréat de la session 2020/2021 contre 12.775 candidats inscrits la session précédente, soit une petite baisse de près de 195 candidats. Pour les candidats libres, les mêmes services font état de 830 inscrits à l’épreuve nationale.
Tous les moyens ont été mobilisés pour le bon déroulement de cet examen décisif pour des milliers de lycéens de la Wilaya. Les épreuves du baccalauréat auront donc lieu du Dimanche 20 Juin au jeudi 24 juin 2021. Les candidats seront répartis sur quelque 48 centres d’examen. Comme chaque année, le bac mobilise non seulement les lycéens et les candidats libres mais également les examinateurs qui devront corriger des milliers de copies en un temps limité.
Plusieurs structures ont été sollicitées pour assurer le bon déroulement de cet examen pour lequel rien n’a été laissé au hasard. Dans ce cadre, deux centres de correction ont été mobilisés. Cette année, le ministère de la Poste, des Télécommunications, et à la demande du ministère de l’Education nationale, aurait décidé de couper l’internet pendant une heure avec le début de chaque épreuve du baccalauréat pour éviter tout ce qui peut entacher ces examens. Les réseaux sociaux pourraient également être perturbés durant la période des épreuves.
Par ailleurs, L’examen de cette année se déroulera après la suspension de l’année scolaire dernière 2019/2020, en raison de la pandémie du Covid-19. Des mesures sanitaires draconiennes sont donc prévues pour éviter toutes éventuelles contaminations au coronavirus.
Le ministère de l’Education reconduira aussi, pour cette année, les mesures prises durant les précédentes sessions de bac notamment depuis le déploiement de l’internet mobile haut débit 4G en 2016 en Algérie, à savoir l’interdiction au niveau des centres d’examen des téléphones portables et autres tablettes, des outils numériques, objets connectés et écouteurs. Ces mesures concerneront aussi bien les candidats au baccalauréat que les enseignants, les surveillants et le personnel administratif.
De leurs côté, les services de sécurité locales ont a mis en place pour la couverture sécuritaire des examens du baccalauréat un plan portant mobilisation de plus de 500 policiers de différents grades, répartis sur les 48 centres d’examen et les deux centres de correction. Selon les responsables de la direction de la santé (DSP) une assistance médicale sera assurée tout le long du déroulement de ces épreuves d’examens, à travers les 48 centres. De nombreuses ambulances sont réquisitionnées par la DSP et la Protection civile pour tous besoins utiles.
Les autorités locales ont mis tous les moyens utiles et agréables pour garantir un bon déroulement des épreuves. La direction de l’Education avait à son tour, mis en temps opportun, à la disposition des élèves, des assistants psychologues, désignés spécialement afin d’encadrer les candidats, les orienter en leur dispensant quelques conseils d’ordre pratique à même de les assister sur le plan psychologique. Cela suffira-t-il à rassurer, à diminuer le trac d’un cran ?
Un groupe de candidats au Bac, de l’Institut El-Islah, de la commune de Ghardaïa se sont mis en hibernation totale durant Un mois complet. La concentration était de mise, la ligne droite se défile devant eux, et ils ne veulent en aucun cas rater l’apothéose. Ils révisent les cours avec, dans la tête, une stratégie propre à eux, donner une priorité à tel ou tel sujet à réviser. Les parents d’élèves quant à eux, exigeants qu’ils soient, auraient offert à leurs enfants toutes les conditions propices pour que ceux-là atteignent le but prescrit, tout en leurs exigeant une bonne moyenne au BAC. Il convient de rappeller que les examens du BEM, qui viennent de se terminer ont été entachés par un geste discriminatoire émanant d’une surveillante au niveau d’un CEM de la commune de Bounoura. Cette dernière a pris une initiative personnelle d’interdire l’accès aux classes d’examens à quelques élèves Mozabites porteurs de leur « Chachia » suscitant un tollé sur les réseaux sociaux.