L’école, une assise de sensibilisation : L’environnement, l’option de survie – Le Jeune Indépendant
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Nationale

L’école, une assise de sensibilisation : L’environnement, l’option de survie

L’école, une assise de sensibilisation : L’environnement, l’option de survie

L’éducation environnementale représente aujourd’hui un axe prioritaire dans le développement de notre ressource humaine future.

Plus de 10 000 écoles offrent des cursus scolaires réguliers, aidées par des manuels élaborés par des professionnels et soutenus par des exercices pratiques, alors que de nombreux autres établissements ont introduit des leçons spécialisées sur la préservation de l’environnement et le cadre de vie du citoyen.

Ces modules scolaires sur la préservation de l’environnement répondent justement à une politique d’éducation de l’environnement décidée par l’Etat et mise en pratique par le ministère de l’Environnement et celui de l’Education nationale, dans le cadre d’un protocole d’accord signé en 2002.

Le manuel scolaire qui se trouve entre les mains des enseignants explique que l’éducation environnementale permet de reconsidérer la relation homme-nature dans notre société et de restituer l’éducation dans des perspectives ouvertes sur la vie économique et sociale.

La politique environnementale telle que préconisée dans le quinquennat du président de la République a été vraisemblablement respectée.

Sa faisabilité a donné lieu à différentes réflexions qui ont abouti d’abord à la création du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement en 2000, suite à quoi, l’Algérie a éprouvé l’impératif d’adhérer aux organisations internationales dans l’objectif d’acquérir un savoir-faire en la matière et d’instaurer sa propre stratégie, qui répond directement à la situation que vit l’Algérie en matière de salubrité publique.

Selon les données rendues publiques, un grand débat a été lancé à l’échelle nationale, dont l’objectif est de sensibiliser et d’informer le grand public sur la gravité de la situation environnementale en Algérie. Un plan national d’actions pour l’environnement et le développement durable a été élaboré (PNAEDD) et il y figure « l’éducation environnementale ».

C’est suite aux différentes recommandations internationales et aux recommandations de la commission nationale algérienne de la réforme du système éducatif qu’un protocole d’accord entre le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et le ministère de l’Education nationale qu’a été signé, en avril 2002, ce protocole d’accord qui vise l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme de renforcement de l’éducation environnementale dans le cursus scolaire et la création d’activités complémentaires à travers les clubs verts des établissements d’enseignement.

Inspiré de l’état de l’environnement en Algérie, le programme pour l’éducation à l’environnement vise à permettre aux enfants d’aujourd’hui d’être préparés à affronter, à l’horizon 2025, les différentes questions liées à la préservation de l’environnement et au développement durable pour un meilleur cadre de vie des citoyens.

Il faut se rendre compte que le constat sur la situation de l’environnement est aujourd’hui alarmant : une pollution urbaine et industrielle qui détériore considérablement le cadre de vie, des ressources en eau soumises aux aléas des conditions climatiques, la désertification, autant d’éléments qui contribuent au développement d’une situation environnementale qui laisse à désirer.

Voilà quelques défis majeurs parmi tant d’autres que notre pays se doit de relever et qui requiert l’adhésion de l’ensemble des départements ministériels et des institutions publiques et privées, des collectivités locales et de la société civile.

Dans le cadre de la stratégie nationale de l’environnement, le gouvernement a provoqué un débat autour de la problématique de l’environnement et de sa préservation. En dépit des efforts consentis, cette stratégie sur le terrain demeure insuffisante et exige un travail d’éducation, de sensibilisation ainsi que des dispositions réglementaires porteuses et rigoureuses.

Préservation de l’environnement : le défi du siècle

Dans notre vaste et beau pays qu’est l’Algérie, la préservation de l’environnement doit avoir sa place dans la société, et nos futures générations sont aujourd’hui à pied d’œuvre pour relever ce défi du siècle grâce à l’éducation environnementale introduite, dans toutes ses dimensions, dans les écoles algériennes.

De l’est à l’ouest, du nord au sud, plus de 10 000 écoles dispensent des cours sur la préservation de l’environnement, suivis d’exercices pratiques sur la manière de parer aux aléas provoqués sur l’environnement. La plus extraordinaire découverte a été réalisée par les élèves chercheurs de Béni Abbès (Béchar).

Cette découverte, qui remonte déjà à plus de dix ans, reste d’actualité mais est surtout un exemple qui a conduit des experts allemands à adopter le système d’épongeage des eaux usées créé par des élèves d’une école.

Les élèves ont réussi à résoudre un problème environnemental grave. Après plusieurs expériences sur le terrain, les élèves d’une école de la localité de Béni Abbès, encadrés par des professeurs, ont réussi à résoudre la problématique des eaux usées.

C’est une réalité qui a été rendue possible grâce à l’engouement à l’éducation environnementale. C’est ce qui a permis à ces élèves de s’investir dans les recherches sur la préservation de l’environnement et du cadre de vie, clé du bonheur social.

Les leçons sur l’environnement dispensées dans les écoles de cette ville ont réellement permis aux enfants de comprendre l’impact de la pollution sur le cadre de vie dans lequel ils vivent.
Située dans la wilaya de Béchar, cette localité est depuis longtemps confrontée aux rejets des eaux usées provenant notamment de l’hôpital et découlant d’une urbanisation anarchique.

C’est ce qui a poussé les élèves à lancer des expériences sur les systèmes de lagunage en réalisant des bassins à même de filtrer le déversement vers les terres agricoles. L’eau obtenue est par la suite traitée, analysée et utilisée dans l’irrigation des plantations agricoles.

Les faits qui ont suivi cette expérience sont intéressants puisque l’agence allemande de coopération technique à l’époque (GTZ) a lancé des recherches sur l’expérience de ces élèves sur le système de lagunage.

Les leçons sur l’environnement à Tamanrasset

Les exploits des élèves des classes vertes sont enregistrés partout à travers le territoire national, et ce à l’exemple de Tamanrasset, à plus de 2 000 kilomètres d’Alger, où l’éducation environnementale y est déjà enseignée dans les écoles depuis 2003.

Lorsque nous nous sommes rendus à Aïn Salah, à plus de 2 000 kilomètres d’Alger, grande fut notre surprise de découvrir que les élèves de l’Extrême-Sud suivaient des leçons sur l’environnement répondant au programme national de l’éducation à l’environnement.

En 2017, plus d’un millier d’enfants ont suivi des leçons sur l’environnement, rien que dans cette école dénommée Moussa-Egamesten. En tout cas, dans les couloirs de l’établissement, tout porte à croire que le volet relatif à l’environnement est bien pris en charge. Des murs peints, des espaces verts bien entretenus et des arbustes décorent l’entrée.

Pour ces élèves, la protection de l’environnement ne se limite pas uniquement à la propreté des lieux mais également à la préservation des cultures du Sud.

Un groupe d’élèves des classes vertes que nous avons suivi s’est même rendu au fin fond du désert pour y rencontrer des gens et leur inculquer ce qu’ils ont appris sur la protection de l’environnement.

Pour Saïd, « l’éducation à l’environnement doit être renforcée par la sensibilisation et, surtout, la communication ».

A ce propos, plusieurs actions de sensibilisation touchant les femmes touarègue ont été menées par ces écoliers, assistés par des éducateurs. En plein erg, les femmes demeurent indéniablement l’élément axial de l’activité.

C’est la raison pour laquelle leur apport dans la préservation de l’environnement est indispensable. La mobilisation est totale, surtout que le Sahara recèle des richesses naturelles considérables.

Les premiers résultats issus de l’éducation à l’environnement traduisent une réalité que nul ne peut contester puisque les élèves parlent déjà un langage prometteur. La protection de l’environnement est une nécessité pour la vie, dans notre langue arabe « himayet el-bia hya assas el-hayet « .

Il suffit d’assister à l’une des leçons sur la protection de l’environnement pour comprendre l’engouement de ces enfants qui participent aux applications de l’enseignant.

Pour l’un des instituteurs, l’environnement est quelque chose que nous avons subi ou créé auquel nous voulons apporter des changements à travers de simples actions. Des actions à la portée de tout citoyen.

D’Aïn Salah à Tamanrasset, le constat est nettement encourageant. Plus de 50 écoles ont introduit la matière de l’éducation à l’environnement dans le programme. Nous pouvons citer comme exemple l’école Abi Der El-Ghifari, qui a piloté le lancement de cette opération dans le Grand Sud.

Au total, quelque 140 écoles de cette région désertique travaillent sur ce sujet, notamment à Ghardaïa, Biskra, El-Oued, Adrar, Béchar, Tindouf, Ouargla et Timimoun.

Justement, dans les écoles de Timimoun et d’El-Oued, cette matière est devenue, par la force de la « nature », une matière principale pour nombre d’élèves. Mohamed Benkhelfa, universitaire à Ben Aknoun et originaire d’Adrar, nous dit que « l’engouement autour de la protection de l’environnement ressenti chez les élèves anime également leurs parents.

Pour les populations de ces régions, il s’agit de préserver l’environnement afin de lutter contre les maladies provoquées.
L’exemple est pris sur les expériences nucléaires qu’avaient effectuées la France à Reggane, dans le désert de notre pays, et dont les effets de la radioactivité se répercutent à ce nos jour sur certaines populations.

L’éducation a provoqué un débat fort qui alimente aujourd’hui tous les foyers ». Les propos de cet universitaire, même s’ils ont été tenus il y a des années, restent tout de même d’actualité et sont même confortés par des réactions positives de nombreuses personnes.

Une touriste algérienne du nom de Feriel, que nous avons rencontrée dernièrement à l’aéroport d’Alger, a affirmé que les élèves du cycle moyen sont déjà sensibilisés à la question de l’environnement. Elle nous raconte l’action d’un garçon de 14 ans qui a réussi à constituer un groupe d’élèves spécialement engagés pour la préservation de l’environnement.

« Ce sont les cours sur l’environnement qui m’ont poussé à créer un espace de réflexion sur le devenir de notre région du Sud », a-t-il expliqué. Selon ses camarades, Messaoud, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fascine par son approche de la question environnementale.

Il s’avère aujourd’hui que les gens du Sud, dans leur quasi-totalité, évoquent de plus en plus le problème de la protection de l’environnement, la préservation du cadre de vie, les richesses du désert, etc. La préservation des richesses des déserts est un débat qui reste ouvert…

Les élèves mobilisés contre la pollution

Les élèves des différentes écoles sont totalement mobilisés autour de la protection de l’environnement. L’impact de l’éducation à l’environnement par rapport à la pollution multiforme, phénomène qui menace la santé publique et le cadre de vie du citoyen, a été également démontré avec éloquence par les élèves des écoles de Meftah.

Les enseignants que nous avons abordés lors d’une rencontre soulignent, en effet, que certains paliers des cycles de l’enseignement moyen et secondaire ont renforcé l’enseignement dans les matières destinées à inculquer aux élèves des connaissances sur l’environnement et sa protection.

Invités à prendre place dans une classe de 1re année du cycle moyen pour assister à un cours sur la géométrie, quelle ne fut notre surprise de voir l’instituteur aborder la problématique de la protection de l’environnement avant de se diriger vers nous pour nous expliquer que la question de l’environnement concerne toute la société. Ceci témoigne de toute l’importance accordée à l’éducation et à l’environnement.

« Notre devoir est d’éveiller l’opinion sur cette problématique, surtout que l’intégration de l’éducation à l’environnement est officielle dans le cursus scolaire », explique notre interlocuteur, avant d’ajouter que « les élèves représentent un moyen efficace pour véhiculer le message de sensibilisation dans la cellule familiale et mettre au profit de l’environnement économique les connaissances acquises par nos enfants ».

Sur le terrain, on peut remarquer une forte mobilisation des élèves contre la pollution de l’air occasionnée par la cimenterie de Meftah.

L’exemple le plus édifiant se situe au niveau du CEM Hay El-Mourabitine et du lycée El-Kafif Ahmed, où l’éducation à l’environnement a été introduite en 2004 puis renforcée par la création des « clubs verts ».

Ces écoles regroupent plusieurs dizaines d’élèves qui se consacrent à des expériences sur les dangers qui menacent l’environnement.

Les élèves participent à la lutte contre la pollution de l’air qui se fait à travers la présentation, chaque semaine, d’exposés sur les dangers de la cimenterie. Ils portent sur des dessins illustrant l’usine et la dégradation de la nature, des arbres, de la verdure. Ils portent aussi sur la saleté ainsi que la contamination de l’eau.

Les enfants des clubs verts tentent de comprendre les origines de la dégradation de la nature, et ce en étudiant tous les phénomènes. Ils établissent même des rapports sur les maladies respiratoires censées être provoquées par l’air pollué.

Ces élèves se sont mobilisés, aux côtés de l’Association écologique de Meftah et de l’Association chlorophylle de Blida, contre la pollution. Le travail de sensibilisation a même atteint les villes du Grand-Alger.

Les élèves effectuent des visites à la grande décharge d’Oued Smar, transformée en un grand site verdoyant, et ce pour attirer l’attention des autorités sur la pollution atmosphérique provoquée et sur la problématique de la gestion des déchets et leur élimination, laquelle devra être prise en charge et résolue.

La pollution urbaine, industrielle et marine, un dossier déjà ouvert par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.

Le travail réalisé par les élèves de Meftah autour des dangers de la cimenterie sera inscrit dans l’histoire et témoigne de la réussite de la politique de l’éducation environnementale. Aujourd’hui, ce sont les responsables d’entreprise qui culpabilisent face à l’engouement des élèves qui luttent, eux, pour améliorer le cadre de vie.

C’est ce que nous confie M. Abdelouahab, spécialisé dans la production des gaz industriels et dont l’usine est implantée à Oued Smar.

Selon lui, « la plupart des entreprises sont engagées dans le processus du développement durable ». Des contrats de performance concernant la lutte contre la pollution sont de plus en plus enregistrés à travers les grands pôles industriels, au centre, à l’est et à l’ouest du pays.

C’est le cas de la cimenterie, qui a conclu avec le département de l’Environnement en décembre 2005, un contrat de performance. Depuis, la cimenterie de Meftah a introduit les filtres à manches, un système de dépollution efficace qui permet d’éliminer toutes les substances contaminant l’air, conformément à la loi relative aux autorisations préalables à la fabrication des produits toxiques.

La cimenterie a par ailleurs procédé à la suppression de l’amiante bleue, une substance cancérigène. Suite à la mise place du système de dépollution mis en œuvre, la cimenterie de Meftah se place désormais dans la catégorie des entreprises citoyennes qui avantagent la protection de l’environnement et le développement durable.

Le constat établi par le département de l’Environnement montre que l’activité industrielle continue de contribuer à la dégradation de la qualité de l’air, surtout aux environs des localités où se trouvent certaines industries telles que les cimenteries, les centrales électriques et les complexes chimiques et métallurgiques.
Toutes ces questions sont prises en charge par les enseignants et les élèves des classes vertes.

Le développement durable des entreprises et l’équilibre des richesses à l’ère de la mondialisation est un dossier évoqué dans le SNAT 2025. La loi relative à la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable a été promulguée en juillet 2003 et se base sur 8 principes, dont celui du pollueur payeur et celui de l’information et de la participation.

La désertification, une problématique soulevée dans les leçons
sur l’environnement

L’éducation environnementale dans la région des hauts plateaux a une autre portée : celle d’apprendre aux générations d’aujourd’hui comment se comporter avec la nature. Ceci prouve, selon un enseignant, que la population des régions est consciente du danger de la désertification qui menace plus de six millions d’habitants des zones steppiques.

Dans les matières enseignées qui portent sur l’éducation environnementale, les professeurs n’hésitent pas à aborder, très largement, le phénomène de l’érosion et de la dégradation des sols, qui complique la vie des populations des hauts plateaux.

Les pédagogues, les enseignants et les universitaires de la région de Msila estiment que « la solution concernant la lutte contre la désertification se trouve dans l’élément humain, à travers son comportement, son éducation et, surtout, son savoir. L’homme, par ses comportements, reste l’élément premier de la dégradation du milieu naturel.

La sécheresse, quant à elle, aggrave le processus de désertification. Au niveau des écoles, on remarque que « les élèves s’intéressent davantage à l’éducation environnementale, ce qui leur permet d’évoquer, avec leurs parents, la problématique de la désertification ».

Pour bon nombre de personnes interrogées, l’élève bien préparé est un « outil fiable » pour lutter contre la désertification. Cependant, les étudiants avec lesquels nous avons pris contact estiment que « la formation adaptée aux spécificités de la région demeure indispensable, car elle implique directement la société dans la prise en charge de ses préoccupations ».

La réalisation d’un institut sur la désertification, semblable à celui prévu à Ghardaïa, est indispensable pour les régions des hauts plateaux. Dans ces régions, plus d’une certaine d’écoles des trois cycles (primaire, moyen et secondaire) ont introduit l’éducation environnementale dans le cursus scolaire.

L’engouement est remarquable du fait de l’adhésion des enseignants qui participent pleinement à l’éducation des enfants à la préservation de leur cadre de vie.

Les élèves ont fini par créer des clubs verts pour s’adonner à des expériences inhérentes aux phénomènes naturels et spécifiques à leurs localités.

Des sorties dans les zones où l’érosion a déjà gagné du terrain sont programmées pour les élèves des clubs et des classes vertes. Ces espaces de concertation et d’expérience, entre l’élève et son encadreur, permettent aujourd’hui d’aboutir à des résultats concrets.

La problématique de l’eau est également évoquée dans les matières sur l’environnement. Dans les régions des hauts plateaux, où les ressources hydriques restent également dépendantes de la pluviosité, la problématique des ressources en eau est également abordée dans les leçons sur l’environnement. Une brillante élève du cycle moyen explique que « la question de l’environnement est déjà d’actualité dans son établissement.

On remarque un renforcement réel des matières enseignées par des leçons sur l’environnement « . A titre d’exemple, elle dit qu’ »aujourd’hui, notre professeur s’est longuement attardé, à propos de protection de l’environnement, sur la problématique de l’eau ».

L’utilité de ces cours, selon l’élève, « c’est de pouvoir débattre les questions liées à la préservation de nos ressources et de connaître les mesures prévues dans ce cadre ». Preuve à l’appui, la jeune fille ouvre son cahier de classe pour montrer les écrits rapportés dans le cours. Il s’agit, en fait, d’une leçon sur les ressources hydriques et sur la protection de la qualité de l’eau.

Le traitement de l’eau et l’utilité, nécessaire, de l’implantation de stations d’épuration des eaux figurent en bonne place dans les matières enseignées. Les régions hydrophiles, les barrages et les eaux superficielles sont des points abordés dans ce cours. Des actions d’éducation et de sensibilisation sur le gaspillage des ressources en eau sont également prévues dans chaque matière.

L’éducation environnementale vue par la société

La réflexion des femmes universitaires que nous avions questionnées dernièrement mérite une très grande attention dans la mesure où elle résume la situation, estimant qu’ »on ne peut jamais mettre la charrue avant les bœufs « .

Elles s’accordent à dire qu’ »il y a une absence de culture environnementale et un manque d’adhésion des citoyens et des décideurs ».

C’est là un autre constat qui montre l’ampleur du défi qui attend d’être relevé à travers l’éducation à l’environnement. « Un défi peut être relevé à condition de renforcer l’éducation environnementale, laquelle fera de nos enfants les futurs soldats de l’environnement.

Les pays nordiques sont une référence incontestable de la réussite de l’éducation environnementale », souligne un professeur de sciences exactes.Loin de la Suède, de la Norvège et du Danemark, où la protection de l’environnement relève du quotidien, l’Algérie est le premier pays d’Afrique (avant même certaines nations d’Europe, notamment la France) à introduire l’éducation environnementale dans le milieu scolaire.

La généralisation de l’éducation à l’environnement a touché l’ensemble des établissements scolaires à travers le territoire national.

Le train de l’environnement qui a sillonné le territoire, les maisons Dounia, les clubs verts ainsi que la Charte de l’environnement mise en œuvre dans les grandes villes ont permis à des milliers d’enfants de découvrir ce nouveau monde vert.

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