Le wali de Ghardaïa sur le terrain : L’exécution des projets sur la bonne voie
Les projets d’aménagement d’ordre économique et social en cours d’exécution dans les communes éloignées de la wilaya de Ghardaïa serviront, sans aucun doute, à améliorer les conditions de vie des populations.
C’est ce qu’a déclaré le wali de Ghardaïa, Abdallah Abinouar, lors de sa visite, samedi dernier, à la daïra de Guerrara. Le grand intérêt accordé aux communes éloignées saute aux yeux. C’est le constat qui se dégage, de visu, en faisant une le point, notamment concernant les initiatives qui sont menées actuellement par les autorités locales dans la région sur le plan des aménagements économique, social et culturel.
En effet, après les communes de Daïa-Ben Dahoua et de Ghardaïa, le wali, Abdallah Abinouar, a fait une visite d’inspection et de travail dans la commune éloignée de Guerrara, distante de 130 km au nord-est de la wilaya de Ghardaïa.
Accompagné du P/APW, Slimane Hadj Saïd, de quelques membres de l’exécutif concernés de la wilaya, et en présence du chef de la daïra de Guerrara, Brahim Khezam, et du P/APC de cette même commune, Brahim Douadi, le wali a entamé sa visite avec l’inspection des travaux de réalisation de huit silos pour stockage des céréales sur une superficie de 2 308 m2, et ce pour un montant global de 241 637 354 DA.
Le second point de la visite concerne l’état d’achèvement (à 95 %) de la nouvelle infrastructure pour la sûreté urbaine, située dans le quartier Boukertasse, pour un montant de 139 765 984 DA. Enfin, le wali et son exécutif se sont enquis de la réalisation d’un complexe culturel, sis au quartier Koudiet-Echouf, pour un montant global de 320 015 620 DA, et dont le taux des travaux a atteint 30 %.
Selon l’appréciation du wali sur le terrain, ces trois réalisations connaissent un taux d’avancement appréciable et ne sembleraient pas connaître un quelconque retard.
Il convient de rappeler ce qui est fait dans les communes éloignées du Sud, surtout que beaucoup de projets, rien que sur le plan social, font oublier le désert d’autrefois, qui dominait la région, le manque d’activités et de projets d’ordre social qui faisaient défaut… De quoi faire taire les mauvaises langues et leurs rumeurs malintentionnées qui soutiennent qu’il est accordé plus d’intérêt aux régions du nord du pays.
Pour commencer, il faut dire que les pouvoirs publics ont mis sur place un système de coordination, une sorte de catalyseur des projets menés dans les différentes wilayas du pays. Au niveau de la wilaya de Ghardaïa, ces entités appuient sur le champignon pour concrétiser ces projets, que ce soit par elles-mêmes ou en partenariat avec les acteurs locaux, à savoir les différents ministères, les offices…
Ainsi, non seulement elles les accompagnent mais elles font aussi un travail d’identification et de suivi des projets dont ont besoin les villes et communes rurales éloignées du chef-lieu de la wilaya. Elles entreprennent des études avant de formaliser les projets de façon à pouvoir passer le relais aux partenaires appropriés du secteur public ou du secteur privé. Différents projets relèvent non seulement du ressort du secteur public mais aussi du secteur privé. Ainsi, il existe plusieurs intervenants qui participent à la réalisation et la concrétisation des différents projets de nature sociale et culturelle dont jouissent aujourd’hui les communes du Sud. Ce qui conduit à l’amélioration, de jour en jour, des conditions de vie des citoyens dans cette partie du pays.