Le wali de Blida: « Celui qui ne veut pas travailler, qu’il s’en aille »
Coup de colère du wali de Blida Brahim Ouchen, devant les élus. “Celui qui veut travailler est le bienvenu, celui qui ne veut pas, qu’il s’en aille”, a-t-il lancé lors du dernier débat de la 4e session de l’APW, à l’intention des P/APC et autres responsables de la wilaya.
Selon le premier magistrat de la wilaya, plusieurs projets accusent un retard flagrant dans plusieurs communes de la wilaya, notamment dans la réalisation des logements et des axes routiers qui sont dans un état lamentable,
“Les infrastructures scolaires dont plusieurs chantiers sont en stand-by. Pourtant, cela ne demande que de la bonne volonté de part et d’autre pour leur achèvement », a fait remarquer M. Ouchen.
Le wali n’y est pas allé par quatre chemins pour blâmer quelques présidents d’APC, pour leur délaissement et leur manque de sérieux quant à la gestion des affaires de leurs communes respectives, surtout dans la gestion incompréhensible des projets qui sont à l’arrêt depuis des années.
Il a cité en exemple un projet d’éclairage qui a coûté plus de 10 milliards de centimes. Il s’agit d’un tronçon de dix kilomètres entre la ville de Oued El-Alleug et la ville de Koléa.
Ce dernier a été achevé il y a plus de deux années sans qu’il soit opérationnel, alors que plusieurs accidents de la circulation ont eu lieu la nuit sur ce tronçon. Dans le même ordre d’idées, le wali a haussé le temps, menaçant les présidents d’APC visés en leur posant un ultimatum pour qu’ils se mettent au travail immédiatement.
Dans le cas contraire, il a assuré qu’il mettrait ses menaces à exécution, comme ce fut le cas de la suspension de tous les élus de la commune de Guerrouaou, dans la commune de Boufarik, il n’y a pas si longtemps, ainsi que ceux de la commune de Béni Tamou, dans la daïra d’Oued El-Alleug récemment.
Le wali a donné des instructions fermes pour la résolution immédiate de divers dossiers, répondant aux préoccupations posées par Hamza Chama, membre de l’APW de la commune d’Oued El-Alleug, concernant les points noirs se trouvant devant la clinique à Khazrouna ainsi que les vendeurs à la sauvette qui squattent les trottoirs à l’entrée de ladite ville.
Le membre de l’APW a aussi demandé une enveloppe financière pour la construction d’une salle de sports, surtout que l’assiette existe déjà. A Diar El-Bahri, la construction d’un nouveau lycée est primordiale vu le nombre croissant de la population et la surcharge dans les classes.