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Nationale

Le variant britannique peut engendrer une tension dans les hôpitaux

Le variant britannique peut engendrer une tension dans les hôpitaux

L’identification du nouveau variant britannique fait craindre une situation de tension dans les hôpitaux. Si les données ne montrent pas une différence de gravité, sa forte contagiosité fait craindre.

Elle implique l’augmentation du nombre de malades à prendre en charge.Après avoir confirmé l’enregistrement de deux cas du variant anglais de la Covid-19, l’urgence est d’effectuer des enquêtes épidémiologiques pour savoir si ces deux personnes ont contaminé d’autres personnes autour d’elles.

Une priorité et une urgence, selon le Dr Merabet, qui a affirmé que l’apparition du variant britannique était prévisible, comme cela s’est passé dans plusieurs pays du monde, et ce en dépit des mesures prises. « Ce qui est urgent, c’est de réaliser des enquêtes épidémiologiques.

Nous souhaitons que ces dernières puissent se faire rapidement autour des deux cas pour identifier toutes les personnes qui ont été en contact avec eux au niveau familial, professionnel et social », a-t-il déclaré au Jeune Indépendant. Le but étant, a-t-il expliqué, d’isoler, selon les données épidémiologiques, ces personnes pour confirmer leur non-contamination. Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), ne veut pas être alarmiste. « Il ne faut être ni alarmiste ni laxiste », a-t-il estimé.

Selon lui, les résultats des enquêtes épidémiologiques dicteront la démarche à suivre. « Il faut attendre une à deux semaines pour voir l’évolution de la situation autour des deux cas recensés et surveiller s’il ya apparition de nouveaux cas afin d’agir en conséquence », a-t-il précisé, signalant le fait que le variant britannique n’est pas plus dangereux, comme l’ont démontré les différentes études publiées en Grande-Bretagne et ailleurs, mais c’est la forte contagiosité de ce variant qui est fortement appréhendée par les professionnels de la santé, lesquels ont eu à gérer deux pics de contamination à la Covid-19. « Une contagiosité plus accélérée veut dire plus de malades à prendre en charge.

Les consultations et les services des urgences vont être surchargés et cela va se répercuter négativement sur la bonne marche des structures de santé », a précisé Merabet, qui ne cache pas sa crainte de revenir à la case départ. « On craint de revenir à des situations que nous avons déjà vécues, comme le pic de contamination aux mois d’octobre et de novembre de l’année passée », a-t-il souligné, rappelant l’état de fatigue des professionnels de la santé et surtout le lourd tribut payé par ces derniers. »On enregistre plus de 13 000 cas de contamination dans les secteurs public et privé et plus de 230 décès dont 167 dans le corps médical », a-t-il noté, signalant la possibilité de voir ce variant britannique, découvert en Algérie, évoluer différemment qu’en Angleterre.

Cependant, la vigilance doit rester de mise. Les autorités, a estimé M. Merabet, doivent revenir à la sensibilisation et la communication pour rappeler la nécessité de respecter les mesures barrière au niveau personnel et respecter le protocole sanitaire décidé pour les différents secteurs et activités, dans lesquels il est noté un relâchement terrible.



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