Le Snap dénonce les agissements de la commission de recours
Le Syndicat national autonome des postiers (Snap) dénonce les agissements du président de la commission de recours d’Algérie Poste à l’encontre de son président licencié de son poste de travail qu’il occupait au sein de l’entreprise.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le syndicat souligne qu’après huit mois du « licenciement abusif » dont il a été victime son président, ce dernier « s’est vu refuser encore une fois le droit de consulter son dossier pour pouvoir assurer sa défense à l’occasion de sa comparution devant la commission de recours de l’Epic Algérie Poste », lit-t-on dans le communiqué.
En effet, une demande écrite présentée par son avocat, Mr. Salah Dabouz, qui s’est constitué pour le défendre devant la commission de recours, « la demande a essuyé une fin de non recevoir par le président de la dite commission », regrette le Snap, qui tient aussi à signaler que « non seulement le président de la commission a refusé à l’avocat et son mandant l’accès au dossier, pis encore il a aussi refusé de leur notifier le refus par écrit », a critiqué le syndicat, qui dénonce les agissements du président de la commission. Ce dernier s’est contenté, selon le Snap, d’expliquer sa position par le fait qu’il accomplit ce genre de décision « verbalement ».
A la suite de ce refus, Me. Salah Dabouz, « se voyant empêcher de remplir convenablement sa mission et en guise de protestation, s’est retiré de la séance en prenant l’assistance à témoin des agissements du président de la commission », souligne le communiqué. Il faut noter toutefois que M. Nekache, qui exerce à l’agence Algérie Poste de la wilaya de Boumerdès a été suspendu de son poste depuis plusieurs jours avant d’être finalement licencié, au mois d’août 2014.
Le Snap dénonce vigoureusement l’acharnement qui vise ses responsables, et considère cet état de fait comme « une violation flagrante des lois et usages en la matière ». Le syndicat non reconnu par l’administration a lancé un appel à « qui de droit pour mettre fin à de tels agissements « .
Par conséquent, le Snap déclare qu’il ne baisse pas les bras et réaffirme sa détermination à continuer, « coûte que coûte », son combat pour le pluralisme syndical, et à faire aboutir son dossier déposé auprès du ministère du Travail le 02 juillet 2012 pour avoir son récépissé d’enregistrement.
Il faut rappeler, que la démarche du Snap pour avoir son récépissé d’enregistrement est un véritable parcours du combattant, car depuis trois ans il n’arrive pas à avoir le fameux sésame. Alors que la loi stipule que le récépissé doit être délivré automatiquement après 30 jours de la date du dépôt de dossier de demande d’agrément.