Le SIPA 2017 à Oran du 9 au 12 novembre

La 7e édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2017) aura lieu du 9 au 12 novembre courant à Oran. Cet évènement économique verra la participation de plus de 120 exposants dont 77 nationaux et 35 étrangers provenant de 15 pays dont la France, l’Espagne, la Corée, l’Italie, le Japon.
Une dizaine d’organisations internationales prendront part également à ce Salon, a-t-on appris de la Direction générale de la pêche et de l’aquaculture. Selon le président de la commission d’organisation du SIPA 2017, Brahim Rodane, les organisations internationales prenant part à cette manifestation sont, entre autres, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Accord sur la conservation des cétacés de la mer Noire, de la Méditerranée et la zone atlantique adjacente (ACCOBAMS), l’Agence coréenne de la coopération internationale (KOICA), l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). « Le SIPA 2017 a pour but d’aider à la croissance durable et diversifiée de l’économie de la pêche et de l’aquaculture », a rappelé M. Rodane. Les exposants sont versés dans plusieurs domaines comme les équipements, l’expertise, les aliments de poisson, la production d’alevins, la construction navale, le conditionnement et la transformation du poisson.
Des conférences, des rencontres B to B, des workshops, des ateliers et des forums seront programmés en marge de cet évènement sur diverses thématiques touchant au développement de la pêche et de l’aquaculture, aux zones d’activités aquacoles, à la stratégie du secteur, à la sécurité maritime et à la formation, notamment, a noté encore M. Rodane. En matière d’aquaculture en eau douce, le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche vise une augmentation de la production de la filière aquacole à 17 000 tonnes/an en 2017, et ce, par le développement de l’aquaculture intégrée dans les bassins d’irrigation agricole, selon un responsable du ministère. Quant à la pêche marine, la production oscille entre 200 000 et 250 000 tonnes par an, ce qui permet à l’Algérien de consommer environ 5 kg de poisson annuellement. « Cela reste peu, d’où nos efforts à développer l’élevage halieutique aussi bien d’origine marine que continentale », souligne-t-on au ministère du secteur.
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