Le SIEE se tiendra du 16 au 18 mai : Cap sur le dessalement et l’épuration des eaux usées
Organisé depuis 2005, le Salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau (SIEE) Pollutec revient pour sa 18e édition. Le dessalement de l’eau de mer, l’épuration et la réutilisation des eaux usées, qui se présentent comme une solution pour faire face à la rareté de la pluviométrie, seront abordés durant cet événement.
« Pour sa 18e édition, le Salon SIEE Pollutec ouvrira ses portes du 16 au 18 mai à Alger ». C’est ce qu’ont indiqué les organisateurs dans un communiqué, affirmant que depuis 2005, le Salon met en relation les acteurs clés algériens et internationaux des secteurs de l’eau en Algérie sous le parrainage du ministère de l’hydraulique.
Une grande participation locale et internationale est annoncée par les organisateurs, lesquels ont indiqué que « l’offre locale est très dynamique avec 60 % de sociétés algériennes, principalement des leaders du marché ». Ce rendez-vous annuel attire aussi de nombreuses entreprises internationales venant majoritairement d’Europe. « 12 pays seront ainsi représentés cette année, avec une forte participation de la Turquie portée par Meridyen Fair, la France, la Chine, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, la Russie, le Brésil, la Suisse, les Etats-Unis, les Emirats arabes unis et les Pays-Bas… », a-t-on précisé, notant aussi la mobilisation des acteurs publics et privés d’un marché porteur, à l’exemple des agences nationales du pavillon ministériel.
Parallèlement aux expositions, un programme de conférences est prévu. « Plus qu’une plate-forme de mise en relation, SIEE Pollutec est aussi un lieu de partage d’informations et de contenus au travers de conférences sur les thèmes phares du marché de l’eau », a-t-on signalé, affirmant que de nombreux sujets seront abordés, notamment le dessalement de l’eau de mer, l’épuration et la réutilisation des eaux usées.
Evoquant le secteur de l’eau en Algérie, qui compte près de 600 structures de stockage, dont des barrages et des petites retenues d’eau, 13 systèmes de transfert des eaux, 23 stations de dessalement, 211 stations de traitement et d’épuration des eaux usées (STEP) d’une capacité de traitement d’un milliard m3/an, et près de 280 000 forages, les organisateurs de ce rendez-vous n’ont pas manqué de souligner les défis auxquels est confronté le secteur.
Ainsi, l’Algérie, qui fait face à un manque de pluviométrie ces dernières années, compte beaucoup sur les stations de dessalement d’eau de mer, actuellement au nombre de 11 à travers le pays.
Les organisateurs ont, par ailleurs, mis en avant la réussite de l’édition précédente qui « a attiré en 2022 plus de 7 000 visiteurs professionnels, venus à la rencontre de 140 entreprises exposantes ».