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Nationale

Le secteur des transports est sur la bonne voie

Le secteur des transports est sur la bonne voie

Avec la nomination d’un nouveau ministre à la tête du ministère des Transports au mois de mai dernier et le déploiement imminent
du dernier plan de développement quinquennal du pays, qui couvre la période allant jusqu’en 2019, le secteur des transports algérien fait l’objet d’une réorganisation stratégique, selon le cabinet d’experts Oxfotd Business Group (OBG).

« Alors que les revenus du pétrole sont susceptibles d’affecter le financement des projets moins essentiels, le gouvernement reste déterminé à maintenir l’investissement dans le secteur, avec 832.7 milliards de dinars (7.7 milliards d’euros) pour être affectés au Ministère du Transport dans le cadre du nouveau plan de cinq ans », selon le nouveau ministre des transports, Boudjema Talai, cité par le groupe OBG qui a réservé son dernier rapport sur l’Algérie au secteur des transports.  

OBG poursuit que les infrastructures de transport algérien ont été considérablement remaniées depuis le début des années 2000, financées par les généreuses dépenses publiques provenant des colossales recettes pétrolières et gazières.

Ainsi, des dizaines de milliards d’euros ont été alloués aux projets de construction, notamment des projets de construction de routes et de chemins de fer, mais aussi de ports maritimes et de tramways urbains.

« Avec le plan de développement 2015-19, 262 milliards de dollars supplémentaires devraient être investis afin d’accroître la production nationale et le développement de l’économie non pétrolière. Selon les informations apparues dans la presse locale au mois de juin dernier, les infrastructures des transports seront également une priorité avec la mise en œuvre de projets sectoriels, tels que la construction de nouvelles gares, le développement d’un port commercial dans la région centre du pays et l’installation de nouvelles lignes de métro », rappelle OBG.

« Pour l’Algérie, le plus grand pays d’Afrique du point de vue de sa superficie, le transport demeure une priorité pérenne et les politiques d’Etat soulignent en particulier le développement ferroviaire. Des investissements d’envergure entrepris par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) sont actuellement en cours.

L’entreprise œuvre pour étendre et moderniser sa flotte de trains et élargir à moyen terme la couverture de ses chemins de fer de 4500 km à 12.500 km », toujours selon OBG.

Disposant de 127 milliards de dinars (1,2 milliards d’euros) pour la modernisation du réseau, y compris la modernisation du matériel roulant, l’entreprise publique SNTF a déjà commandé 17 nouveaux wagons auprès du producteur français Alstom pour un montant total de 21 milliards de dinars (192,4 millions d’euros), a affirmé l’entreprise française à la presse locale à la mi-mai.

L’objectif est de donner la priorité aux lignes reliant Alger aux villes d’Oran, Constantine, Béjaia, Chlef, Biskra et Touggourt, mais aussi aux autres destinations localisées dans le Sud du pays et dans la région des Hauts Plateaux.

La SNTF a également commandé 30 locomotives de fret auprès de différents producteurs américains dans le but de moderniser son matériel. Avec 95% des marchandises importées arrivant dans le pays par voie navale, selon les statistiques du ministère des Transports, le transport maritime devrait être un autre point focal pour l’investissement public dans les cinq prochaines années. En fin juin, la société publique, la Compagnie nationale algérienne de navigation, (CNAN) a acquis un navire de charge pour une valeur de 2 milliards de dinars (18,3 millions d’euros).

Doté d’une capacité de 12,600 tonnes et de 700 conteneurs, le navire est capable de transporter des céréales en vrac et plusieurs types de marchandises conteneurisées, ces deux derniers étant particulièrement importants vu les grandes quantités de céréales et de matériels de construction importées par le pays.

Cette dernière acquisition fait partie d’un plan de développement maritime plus large, d’une valeur de 170 milliards de dinars (1,6 milliards d’euros), l’objectif selon le Ministère des Transports, étant d’acquérir 25 nouveaux navires avant la fin de l’année 2016.

Cela comprend 18 cargos pour la filiale CNAN-Nord pour couvrir le commerce avec l’Europe du Nord, les Amériques, le Moyen Orient et l’Extrême-Orient et sept navires pour CNAN-Méd dédiés au commerce avec la France, l’Espagne et l’Italie, rappelle-t-on.

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