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Lifestyle Santé

Le régime méditerranéen : comment il résiste et pourquoi il persiste

Le régime méditerranéen : comment il résiste et pourquoi il persiste

La Science est formelle : excellent pour la santé, le régime méditerranéen favorise la vitalité. Il diminuerait le risque de diabète gestationnel pendant la grossesse, aurait le pouvoir de freiner la progression de certains cancers (de la prostate et du sein, notamment), réduirait le risque de dépression et de problèmes cardiaques, préviendrait la dégénérescence maculaire liée à l’âge, augmenterait les chances de réussite des fécondations in vitro…

Facile à suivre, équilibrée et flexible, la diète méditerranéenne permet de prévenir les maladies chroniques qui raccourcissent notre vie en donnant sa chance au régime méditerranéen. Pourquoi ?

Parce que dans la hiérarchie des habitudes alimentaires saines, le régime méditerranéen ressort constamment vainqueur. Il est délicieux et nutritif et son adoption est corrélée à une multitude de bénéfices pour la santé. Il est en outre facile à suivre et applicable sur le long terme. D’ailleurs, nul besoin d’habiter un pays méditerranéen ou même de quitter son domicile pour l’appliquer ou pour profiter de ses bienfaits.

Des chercheurs ont comparé les effets de l’adoption de diverses habitudes alimentaires saines et se sont aperçus que chez les personnes qui suivaient un régime méditerranéen strict sur le long terme, le risque de mourir prématurément d’une cause quelconque était diminué de 20 % sur une période de 36 ans.

Les maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète de type 2, les maladies neurodégénératives et les maladies respiratoires sont les principales causes de décès, et si réduire le risque de survenue de ces maladies chroniques se base sur le régime méditerranéen, la chance de vivre plus longtemps se révélera.

Le taux de cholestérol et le risque de présenter une maladie coronarienne diminuent ont constaté les chercheurs sur les personnes vivant dans certains pays de la Méditerranée, et sont donc moins touchées par les maladies cardiovasculaires et par la mortalité prématurée, quelles qu’en soient les causes, que les participants vivant dans d’autres régions.

Les régions de la Méditerranée avaient une chose en commun : des alimentations riches en aliments d’origine principalement végétale. Certains nutriments présents dans lesdits aliments, comme les antioxydants et les acides gras oméga-3, ont des effets protecteurs sur les neurones.

Au rang des aliments de base de ce régime figurent notamment des céréales complètes (dont le pain complet), des fruits, des légumes, des noix, des graines, des herbes, des épices et des matières grasses saines telles que l’huile d’olive vierge extra.

Les protéines maigres (poisson, fruits de mer et volaille) en quantités modérées sont bienvenues, de même que les œufs, les produits laitiers comme le yaourt, des fromages dont celui de la chèvre ou de la brebis moins gras. En revanche, les viandes rouges et les aliments sucrés et/ou salés doivent être consommés moins souvent.

En effet, ce régime alimentaire est intrinsèquement flexible. Le régime méditerranéen contient des éléments sains provenant de l’ensemble des groupes alimentaires : des céréales complètes, qui sont des glucides complexes, des matières grasses saines comme l’huile d’olive et les acides gras oméga-3, et des protéines maigres.

Une des raisons pour lesquelles on considère que le régime méditerranéen ‒ surtout quand ses éléments sont de saison ‒ est le meilleur et qu’il s’agit d’un des plus étudiés en ce qui concerne les bénéfices pour la santé. En plus d’aider à prévenir les maladies neurodégénératives, le régime méditerranéen réduit le risque de déclin cognitif lié à l’âge.

En outre, l’adoption d’un régime méditerranéen a été associée à une incidence réduite de diverses formes de cancer, et plus particulièrement des cancers colorectaux, des cancers du sein, des cancers de l’estomac, des cancers du foie, des cancers de la tête et du cou, et des cancers de la prostate.

Il se trouve qu’il est également bon pour la planète. Il est clair que le fait de se tourner vers des régimes davantage végétariens, et moins carnés, comporte une empreinte environnementale plus faible et produit moins de déchets au total.

En plus de nécessiter moins d’eau, de terres et d’engrais que les régimes carnés, le régime méditerranéen réduit les émissions de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone et le protoxyde d’azote, qui contribuent au changement climatique.

D’ailleurs, parmi les régimes actuels, le régime méditerranéen et le régime végétarien ont le plus faible impact environnemental.

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