Le projet Erasmus+ « ANL Med » clôturé
En collaboration avec l’Université des sciences et technologies Houari-Boumediene (USTHB) Bab Ezzouar, l’équipe du bureau national Erasmus+ Algérie a procédé, le 19 juin dernier à Boumerdès, à la clôture du projet de coopération internationale Erasmus+ « ANL Med ». Un projet qui prévoit la création du Laboratoire national de maintenance pour regrouper tous les professionnels de la maintenance au niveau national, a indiqué Salah Chikh, coordinateur du projet.
Le projet intitulé Algerian National Laboratory for Maintenance Education est cofinancé par l’Union européenne qui traite de la maintenance, en collaboration avec des partenaires européens, des universités, des PME, des entreprises et des universités algériennes. Cette journée de clôture est l’occasion d’analyser les différentes actions menées depuis le lancement du projet il y a 18 mois, ainsi que la validation du nouveau plan d’action. « Aujourd’hui, nous somme à 18 mois de fonctionnement du projet. Nous avons organisé des séances de monitoring par le bureau national d’Erasmus+ Algérie ; c’est une sorte d’audit pour évaluer l’état d’avancement du projet », a souligné M. Chikh.
Selon lui, le projet s’articule autour de deux principaux objectifs : celui de créer un laboratoire national pour la formation et la recherche en maintenance en collaboration avec les sociétés algérienne d’une part, et de former une ressource humaine qualifiée pour renforcer l’industrie d’autre part. Selon M. Chikh, le projet a bien avancé, il repose sur deux grands axes le premier concerne l’adaptation des programmes de formation dans les universités aux besoins de l’industrie et, en général, de l’économie algérienne, pour la création de nouveaux emploi.
« Pour le volet de la formation, on doit préparer des programmes de formation en partenariat avec quelques universités européennes et selon les standards européens », a-t-il fait savoir.
Le bureau Erasmus+ Algérie doit également établir des propositions de formation dans la maintenance que nous devons soumettre au ministère de l’Enseignement professionnel. « Nous allons aussi préparer des cycles de formation destinés aux industriels, qui porteron sur deux plans. Il y a le plan technique et le plan de gestion », a affirmé M. Chikh. Pour le deuxième axe, il s’agit de la consolidation de la coopération internationale entre les universités, l’industrie et les organisations gouvernementales pour la collaboration à long terme dans l’éducation, la formation et la recherche ainsi que pour la revitalisation de l’économie algérienne. Pour sa part, Ahmed Saâdi, PDG du Centre technique métal construction (CTMC) et de IMetal group, et partenaire du projet, a fait savoir que l’objectif est de déceler les besoins de l’industrie algérienne dans le domaine de la maintenance. « Avec nos partenaires européens, nous visons à enrichir nos programmes de formation à travers des programmés d’actualité pour que, par la suite, nous passions à la phase de validation, et ce par secteur et par industrie », a indiqué M. Saâdi. Ce qui permettra, selon lui, de créer le laboratoire national de maintenance au niveau du CTMC, qui sera une passerelle entre les universités et les opérateurs industriels. Il est utile de souligner que l’USTHB Bab Ezzouar avait comme partenaires algériens les universités Badji Mokhtar d’Annaba, Frères-Mentouri de Constantine, M’hamed-Bougara de Boumerdès, la Société nationale des véhicules industriels de Rouiba, celle des matériels de gerbage et de manutention de Constantine, CTMC Beni Amrane de Boumerdès et enfin le Centre de recherche en technologie industrielle. Les partenaires européens de ce projet de coopération, qui s’étend sur 3 années, sont Kungliga Tekniska Högskolan de Suède, Universidad de Vigo d’Espagne, Universitatea Dunarea de Jos Din Galati de Roumanie, Institouto Anaptixis Epicheirimatikotitas Astiki Etaireiae de Grèce, Plasmatrix ab de Suède et Universita politecnica delle Marche d’Italie.
Lynda Louifi