Le procureur requiert l’aggravation de la peine contre « Réda City 16 » – Le Jeune Indépendant
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Nationale

Le procureur requiert l’aggravation de la peine contre « Réda City 16 »

Le procureur requiert l’aggravation de la peine contre « Réda City 16 »

Le procureur général qui représente le ministère public au niveau de la première chambre pénale de la cour d’appel d’Alger a requis, ce mercredi, l’aggravation des peines contre les inculpés incarcérés à savoir H’mimid Réda connu artistiquement « Réda City 16 », B. Djamal Eddine et R. Madani et six mois de prison ferme assortis de 50 000 dinars d’amendes contre le journaliste Hadibi et Bilal Tahkout placés tous les deux sous contrôle judiciaire au cours de l’instruction judiciaire puis innocentés par le président du tribunal correctionnel de Sidi M’Hamed.

Le procureur général en l’occurrence M. Issad Kamel a estimé que toutes les preuves légales et matérielles relatives aux chantages et menaces contre les groupes industriels de Bellat d’Alger et Mazouz de Sétif sont formelles. La preuve le principal inculpé a chargé son ami pour prendre des photos du fils du patron du concessionnaire automobile Mazouz en compagnie de sa petite amie qui les a envoyés de son coté à Amir DZ qui a par la suite exigé 400 000 euro et en cas de refus il les publiera à travers les réseaux sociaux.

Le procureur général a par ailleurs tenu à souligner que le principal inculpé a porté atteinte à l’usine de Bellat lequel a publié des informations erronées qui affirment que les produits commercialisés ne répondent pas aux normes.

Le principal accusé H’mimid Réda a d’emblée affirmé au juge qu’il « fait l’objet d’un coup monté de toutes pièces par des personnes qu’il ne connait pas ».

Il a tout d’abord déclaré au président : « Je ne connaissais pas Amir DZ . La première fois, je l’ai rencontré dans un restaurant en France. Il m’a abordé en me disant qu’il était une fane tout simplement ! ».

Il a tenu à indiquer au président dans ce contexte : « Ils ont piraté ma page de Facebook et m’ont exigé une rançon de 10000 dollars. J’ai déposé plainte le 5 mai 2018 devant la gendarmerie nationale de Chéraga ».

Interrogé à propos des photos publiées et des menaces proférées contre les victimes dont celle contre le wali d’El Djelfa, il a répondu par la négation : « Je n’ai rien à voir dans cette affaire ».

A la question de savoir s’il avait menacé Ahmed Mazouz, l’homme d’affaires de Sétif, il a souligné : « comment voulez-vous que je porte atteinte à une personne qui a fait le déplacement depuis sa ville pour me présenter les condoléances suite au décès de ma mère en aout dernier ! ».

Les autres accusés qui se sont succédé aux auditions ont nié tous les faits qui leur ont été reprochés estimant « qu’ils ont fait l’objet de poursuites judiciaires bel et bien maquillées par les enquêteurs de la gendarmerie nationale ».

Naim Mazouz, fils du concessionnaire automobiles a déclaré au président en pleine audience : « C’est les gendarmes qui m’ont poussé à déposer plainte contre Réda City 16 ! ».

Les avocats de la défense ont insisté sur la relaxe au profit de tous les accusés estimant que ces derniers ont payé les frais d’un coup monté de toutes pièces par un cercle qui ne dit pas son nom.

Il convient de signaler que Réda City 16 a été arrêté le 18 octobre de l’année écoulée par moins de 30 gendarmes à quelques encablures de sa maison au vu et au su de ses voisins et sa famille, qui l’ont encerclé au moment où il allait rentrer chez lui.

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