Le président de la République a signé la loi de finances 2024
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a signé, ce lundi, la loi de finances 2024, adoptée le 14 décembre par le Conseil de la nation, et le 5 décembre par l’APN.
Cette loi prévoit une batterie de mesures législatives, destinées notamment à la préservation du pouvoir d’achat du citoyen, à travers essentiellement diverses dispositions fiscales, à l’appui aux investissements et à l’économie nationale, ainsi qu’à la simplification et la numérisation des procédures fiscales.
Le texte table sur une croissance économique de 4,2% en 2024, tirée par tous les secteurs d’activités, avec une croissance du secteur des hydrocarbures de près de 1%, boostée principalement par les exportations gazières.
La croissance économique devrait ainsi atteindre, selon le texte, +3,9% en 2025 et +4% en 2026, des croissances qui résulteraient des performances de tous les secteurs, avec une croissance du secteur des hydrocarbures de près de 1% en 2024, tirée principalement par les exportations de gaz naturel, de gaz naturel liquéfié (GNL) et de gaz de pétrole liquéfié (GPL) respectivement de +0,7%, +1,4% et +1,1%.
Le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut est maintenu à 60 dollars sur la période 2024-2026, alors que le prix du marché du baril est maintenu à 70 dollars sur la même période.
Les recettes d’exportations de biens seraient de l’ordre de 49,8 milliards de dollars en 2024 avant d’atteindre 50,3 milliards USD et 51,6 milliards USD, respectivement en 2025et 2026.
Les importations, quant à elles, atteindraient les 43,5 milliards USD en 2024, puis 47,4 milliards USD en 2025 et 47,4 milliards USD en 2026.
La balance commerciale devrait ainsi être excédentaire entre 2024 et 2026, en atteignant, selon les prévisions du texte, 6,3 milliards USD d’excédent en 2024, puis 2,9 milliards USD en 2025 et 4,2 milliards USD en 2026. La loi prévoit en outre une forte hausse des dépenses budgétaires, à 15.275,3 milliards de DA en 2024, alors que les recettes budgétaires devraient s’établir à 9.105,3 milliards de DA.
Cette loi est à même de garantir la stabilité de la situation économique, selon le ministre des Finances, Laaziz Faid, mettant en avant l’amélioration des indicateurs économiques enregistrés.