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Nationale

Le prédicateur de la fitna veut son «djihad» contre l’Algérie

Le prédicateur de la fitna veut son «djihad» contre l’Algérie

Pour qui roule le cheikh organique du Makhzen Ahmed Rissouni ? La sortie médiatique du président de l’Union mondiale des Oulémas musulmans appelant au «djihad» contre l’Algérie via une «marche verte» contre Tindouf, revendiquant au passage la Mauritanie, est en parfaite contradiction avec les propos de son monarque à l’occasion de la fête du Trône.

Mohamed 6 avait assuré dans son discours qu’il ne tolérerait pas la campagne médiatique anti-algérienne. Le cheikh a-t-il contredit son roi ? Tout porte à croire que le duo Hammouchi-Mansouri a mis les bouchées doubles pour tenter de faire diversion et détourner l’attention du peuple et de la maladie du roi et de sa propre misère quotidienne.

Evidemment, les propos du président de l’Union mondiale des Oulémas musulmans, successeur de Youcef Qaradhaoui, ne peuvent pas passer inaperçus. Que Rissouni, en prédicateur organique et cathodique, reprenne les thèses du Makhzen concernant le Sahara occidental occupé, n’a rien d’émouvant tant la quasi majorité de l’intelligentsia marocaine a épousé la rhétorique du «Grand Maroc». Mais de là à appeler son souverain à décréter le «djihad» et lancer une «marche verte» sur Tindouf, ville algérienne, c’est quasiment une hérésie suicidaire.

Non seulement Rissouni outrepasse les directives de son souverain, mais il semble exécuter une feuille de route élaborée par les algérophobes irréductibles de la DGSN-DGST et de la DGED. Le duo Abdellatif Hammouchi- Mohamed Yassine Mansouri a vraisemblablement court-circuité le propos royal. Malaise au pays du Makhzen ? Le souverain, malade et diminué physiquement, peine-t-il à gouverner et à imposer sa volonté ? En tout cas, le propos belliqueux d’un homme sensé dispenser la bonne parole, tranche violemment avec les vœux pieux de son monarque.

Le fait de revendiquer Tindouf relance l’irrédentisme marocain en direction de l’Algérie quelques semaines après l’entrée en exploitation de la mine de Gara Djebilat qui visiblement a été très mal apprécié de l’autre côté de la frontière. Pis, le cheikh cathodique veut «corriger l’histoire» en niant l’indépendance de tout un Etat, la Mauritanie. Faisant sien les rêves chimériques du «Grand Maroc» de Allal Fassi, leader du parti Istiqlal et initiateur de l’idéologie expansionniste d’un «Empire» marocain de la Méditerranée aux fleuves Sénégal et Niger, Ahmed Rissouni, franchit le Rubicon. Son propos indigent et gratuit rappelle les envolées lyriques, l’éloquence en moins, de son prédécesseur Youcef Qaradhaoui, mufti de l’Otan, pourfendeur des Républiques nationalistes : la Libye de feu Mouammar Kadhafi et la Syrie de Bachar Al-Assad.

En véritable officine, l’Union Mondiales des Oulémas Musulmans, a brillé dans le registre des trahisons et de la félonie. A son actif des centaines de milliers de victimes en Libye et en Syrie. Veut-elle semer la mort et la désolation au Maghreb après l’avoir fait au Machrek ? En mufti de la discorde et de la fitna, Rissouni emboite le pas à son père spirituel Qaradhaoui. Non seulement, il jette aux orties les directives de son monarque, il confirme néanmoins la mainmise des services marocains et au-delà du Mossad israélien dans la gestion de la relations avec l’Algérie.

Dans tous les cas de figure, cheikh Rissouni prouve s’il en est que l’Algérie est plus que jamais perçue comme une menace par un Makhzen «sionisé» qui rêve d’en découdre avec une République qui soutient le droit des peuple à l’autodétermination, notamment le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même, sans oublier le droit des Marocains à recouvrer la souveraineté sur les présides de Ceuta et Mellila. Mais çà, Rissouni ne le conçoit pas, au même titre que ses parrains, larbins des puissances étrangères, américaines, françaises, espagnoles et israéliennes.



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