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Nationale

le pays baigne dans l’opacité

le pays baigne dans l’opacité

Selon le rapport « Open Budget Survey 2015 » du Think-Tank International Budget Partnership (IBP), le gouvernement algérien est le 86e plus transparent, derrière la Tunisie (66e) et le Maroc (74e), enregistrant un « indice sur le budget ouvert » de 19, bien loin de la moyenne de 45 sur 100. Ainsi, en termes de transparence budgétaire, l’Algérie est très mal classée.

Il faut savoir que le Think-Tank International Budget Partnership, qui a réalisé ce classement, collabore avec 102 organisations de la société civile à travers le monde pour « améliorer la gouvernance » et « lutter contre la pauvreté ». Ce cabinet met en avant la transparence et la participation active de ces organisations aux finances publiques. Dans le cas de l’Algérie, lBP a collaboré avec l’Association Nationale des Finances Publiques.

L’enquête d’IBP révèle que le gouvernement communique très peu « ses » informations budgétaires, et ne fournit au public aucune opportunité pour participer au processus budgétaire. En effet, dans son annexe D, le document accorde une note nulle (0) en termes de participation du public.

« The Open Budget Survey 2015 » relève que depuis 2006, date du lancement de cette enquête, la position algérienne est restée presque inchangée.

L’étude constate une faible évolution depuis 2012, mais note que l’Algérie demeure parmi les 17 pays qui gèrent de façon opaque leurs budgets et qui ne communiquent rien à leurs sociétés civiles.

Ces situation, souligne encore l’étude de The Open Budget Survey 2015, « finissent par favoriser la corruption, la fuite de capitaux » et autres dysfonctionnements dans le processus et la gestion budgétaires.
Le cabinet d’experts fait beaucoup de reproches à l’Algérie. Ainsi, il note l’absence d’un budget des citoyens, censé permettre au public un accès complet, pertinent et vulgarisé aux chiffres et la manière dont les dépenses ont été faîtes par le gouvernement.

Aussi, le rapport annuel que présente le gouvernement sur ses dépenses est jugé insuffisant car il n’y a pas de mesure semestrielle ni de partage des rapports d’audit. De ce fait, la note attribuée à l’Algérie en termes de transparence budgétaire est seulement de 36 sur 100. En outre, le contrôle par le Parlement de l’exercice budgétaire est jugé faible.

Enfin, il convient de noter que la palme de la transparence budgétaire revient à la Nouvelle-Zélande, la Suède et la Corée du Sud, tandis que le palme de l’opacité échoit à Myanmar, le Qatar et l’Arabie Saoudite.

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