Le P-DG de Naftal remercié

Le mois de ramadhan a débuté avec un retentissant limogeage du ministre du Tourisme, Messaoud Benagoun, proposé à Abdelmadjid Tebboune par le parti MPA de Amara Benyounes, deux jours à peine après son installation.
Messaoud Benagoun, a riposté en exhibant les preuves de son innocence, notamment des documents administratifs émis par la Cour de Batna et signés par le procureur général et le greffier, affirmant que son casier judiciaire était vierge. Aucune explication officielle n’a été fournie concernant le limogeage de Benagoun.
La série s’est poursuivie avec le président du CACI, Mohamed Chami, démis de ses fonctions par décret présidentiel signé le 15 mai dernier et publié dans le Journal officiel n°29. Chami a été remplacé par Ouahiba Bahloul, qui occupait auparavant le poste de directrice des relations internationales de la CACI.
A son tour, le tout nouveau ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, a procédé au limogeage du DG du Budget, Farid Bekka.
Selon des indiscrétions, les deux responsables étaient en conflit par rapport sur les questions d’ordre budgétaire, notamment la répartition de certains fonds et crédits.
Enfin, le dernier limogeage en date, celui du PDG de Naftal Hocine Rizou, au cœur d’une très vive polémique qui s’est transformée en un scandale sexuel, a été effectué hier par le ministre de l’Energie et des Mines Guitouni. Rizou a été remplacé par Kaddour Hanifi, directeur des hydrocarbures au même ministère.
Le limogeage de Rizou est lié à une sombre histoire de mœurs. A l’annonce de cette mesure, il a eu une attaque cardiaque ayant entraîné son évacuation à l’hôpital.
Des employés de Naftal avaient organisé un rassemblement devant le siège de l’entreprise pour exiger son départ. Dans un communié paru mardi dernier, Naftal a réagi à la vidéo au caractère «malsain» , largement partagée sur les réseaux sociaux et impliquant son PDG, Hocine Rizou, et un responsable de l’entreprise : « Faisant suite aux derniers événements partagés sur les réseaux sociaux portant atteinte à la dignité de hauts responsables de Naftal dans une vidéo malsaine, une cellule de crise a été mise en place, samedi 27 mai 2017, pour entreprendre les dispositions nécessaires », écrit Naftal.
Selon le même document « une plainte a été déposée, le 29 mai 2017, pour identifier l’authenticité de la vidéo et les auteurs de ses publications ».
S’appuyant sur les premiers éléments de l’enquête, l’entreprise indique que « les personnes diffusées dans la vidéo sont complètement étrangères à Naftal », dénonçant ainsi « une tentative de manipulation visant à déstabiliser l’entreprise ».
Peine perdue, puisque le ministre en a décidé autrement.
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