Le nouveau président iranien veut un dialogue fructueux sur le nucléaire
Fraichement élu à la tête de la République islamique d’Iran, l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi a donné le ton lundi en appelant à des négociations fructueuses sur le dossier nucléaire et en disant son refus d’une rencontre avec le président américain Joe Biden.
Durant sa première conférence de presse depuis son élection vendredi, M. Raïssi, un proche du numéro un iranien Ali Khamenei, a en revanche affirmé qu’il n’y avait « pas d’obstacles » à la reprise des relations diplomatiques avec l’Arabie saoudite, rival régional de l’Iran, rompues depuis 2016.
Il a en outre dit avoir « toujours défendu les droits humains », alors que les Etats-Unis et plusieurs ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales occidentales l’accusent d’être responsable de tortures et d’exécutions sommaires, entre autres violations, pendant sa longue carrière au sein de l’appareil judiciaire.
Le nouveau président iranien, qui doit prendre ses fonctions en août, a obtenu près de 62% des voix lors d’un scrutin marqué par une abstention record pour une présidentielle.
Il a pourtant salué lors de sa conférence de presse la « présence massive » et « significative » de la population iranienne dans les bureaux de vote « en dépit de la guerre psychologique menée par les ennemis de l’Iran ».