Le mot de Djaafar El Djazaïri – Le Jeune Indépendant
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Culture

Le mot de Djaafar El Djazaïri

Le mot de Djaafar El Djazaïri

L’émir Djaafar El Hassani El Djazaïri, arrière-petit-fils de droite lignée de l’Emir Abdelkader par son fils Ahmed El Hassani El Djazaïri, déplore que le film sur le fondateur de l’Etat algérien moderne, ne soit pas encore réalisé.

Dans une interview accordée au magazine Salama du mois en cours, Djaafar El Hassani El Djazaïri affirme : « Ce film n’a pas pu être réalisé. Pour ma part, je déplore qu’on n’ait pas pris soin d’accompagner ce projet jusqu’au bout.

Nous espérons néanmoins que le nécessaire sera fait dans ce sens. Nous avons d’ailleurs entendu dire que le travail est en cours pour rattraper le temps perdu afin que le film puisse voir enfin le jour dans un délai très proche ».

Le projet du film cinématographique portant sur la vie et l’œuvre de l’Emir Abdelkader, devait être réalisé par le cinéaste américain Charles Burnett. Le scénario est coécrit par l’anthropologue des religions Zaïm Khenchelaoui et le producteur français Philippe Diaz.

« L’Emir est un modèle universellement salué, qui suscite l’amour et le respect des peuples et des nations. Il mérite, et c’est la moindre des choses, que l’on réalise dans son pays un film sur sa vie, permettant de mettre en lumière son combat et sa résistance », a relevé l’émir Djaafar, fondateur et vice-président de la Fondation internationale Emir Abdelkader pour la culture et le patrimoine », sise à Damas.

Il a tenu à exprimer au nom de la famille de l’Emir établie dans la capitale syrienne, sa « confiance totale » et sa « solidarité sans faille » avec le scénario de M. Khenchelaoui, qu’il considère comme « un des meilleurs spécialistes au monde de l’Emir Abdelkader » et « un expert international dans le domaine du soufisme.

Il (Khenchelaoui) nous a consultés tout au long de son travail coécrit avec le producteur et scénariste français Philippe Diaz, ce qui nous a permis de donner le feu vert à leur scénario que nous avons trouvé irréprochable. Honnêtement, je ne crois pas que l’on puisse produire dans les prochaines années un scénario aussi complet et aussi documenté et, surtout, aussi bien adapté à un public international ».

Lors du lancement du projet de film en 2013, la famille de l’Emir Abdelkader, établie à Damas, a exprimé, par le biais de L’émir Djaafar, s’est dit disposée à accueillir l’équipe du tournage à Damas et qu’il est disposé à lui accorder son assistance logistique notamment en matière de prise de vue et d’exécution de scènes dans la demeure même de l’Emir dont il est l’actuel propriétaire.

L’émir Djaafar a également exprimé son souhait de créer à Alger un bureau de la Fondation de l’Emir de Damas et de donner naissance à une fondation pour les jeunes, qui s’appellera Association pour le soutien de la culture du citoyen algérien et la protection de son milieu. Dans ce sens, il a expliqué qu’il entreprendra des démarches afin de trouver un siège pour cette fondation qui aura pour mission « la diffusion de la culture, la protection du patrimoine et de la culture populaire ».

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