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Nationale

Le ministre des Travaux publics : «l’Algérie ne peut pas payer une entreprise absente»

Le ministre des Travaux publics : «l’Algérie ne peut pas payer une entreprise absente»

Le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, a annoncé jeudi que le gouvernement japonais a demandé à l’Algérie « d’accorder au Consortium japonais pour l’autoroute algérienne (Cojaal) un délai pour trouver une issue au litige qui l’oppose à l’Agence nationale des autoroutes concernant la réalisation du deuxième tronçon de l’autoroute Est-Ouest ».

« Les négociations qui s’effectuaient auparavant entre le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre sont désormais menées entre les deux Etats », a-t-il souligné.

Le contrat avec Cojaal a été résilié à la suite d’une mise en demeure adressée par l’Agence nationale des autoroutes au Consortium japonais, en juin dernier, le sommant de poursuivre les travaux du marché N°3 dans un délai de 8 jours.

Cette mise en demeure intervient à l’issue du retard accusé dans la réalisation du deuxième tronçon de l’autoroute Est-Ouest d’une longueur de 399 km, reliant trois wilayas de l’est du pays (Constantine, Annaba et El-Tarf).

Le ministre avait, récemment, souligné que le retard du parachèvement de l’autoroute Est-Ouest s’expliquait par les « réserves » émises par la partie algérienne sur la qualité des travaux réalisés sur certains tronçons comme ce fut le cas à Constantine.

En attendant l’expiration du délai, le ministre a rappelé que l’Algérie avait mobilisé tous les moyens pour la réalisation d’une rocade à la suite de l’effondrement du tunnel de Constantine dont la réalisation a été confiée à la partie japonaise. « Les fonds existent pour la réalisation de la rocade, et des instructions ont été données au maître d’œuvre pour accélérer les travaux et remettre le projet avant mars 2015 », a insisté le ministre. L’Algérie a payé à l’entreprise japonaise 65 % de la valeur des contrats qui la lient à cette entreprise, a indiqué M. Kadi qui a ajouté que les 9 % du projet n’ont pas été réalisés en raison des problèmes soulevés.

Le ministre a estimé que « l’Algérie ne peut payer une entreprise absente qui a arrêté ses travaux de manière définitive et n’a même pas daigné négocier pour tenter de trouver une issue ». 



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