Le Médiateur de la République, cet autre lieutenant du Président

C’était au mois de novembre 2021. Freiné dans ses élans par les blocages bureaucratiques qui compromettent les grandes ambitions qu’il dessine pour l’Algérie, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait déjà ouvert un front social contre la bureaucratie administrative, confie au Médiateur de la République la mission de libérer des entraves les projets d’investissements que d’ultimes carcans empêchent de démarrer leurs activités.
Avant même que ne soient recensés les 915 projets ainsi à l’arrêt pour des raisons administratives, et missionné par le Président, une fois, à travers son discours d’humeur où il tirait à boulets rouges sur la bureaucratie et les bureaucrates, lors de la conférence nationale sur la relance de l’industrie, et une autre fois, officiellement, lors d’un Conseil des ministres, le Médiateur de la République a pris son bâton de pèlerin, à travers les wilayas du pays, pour s’enquérir de la situation sur le terrain.
Le constat est accablant, des centaines d’entreprises sont à l’arrêt, au moment où le pays est cruellement en manque de croissance et de productivité et de base économique propice à la création d’emplois, et cela du fait d’arguments réglementaires et bureaucratiques brandis par une administration qui n’a pas été préparée pour gérer le volet économique et, encore moins, l’investissement privé.
En quelques semaines seulement, soit à peine quelques jours après l’avènement de l’année 2022, la performance du Médiateur de la République en matière du nombre d’entreprises qui ont pu entamer leurs activités pour avoir été désentravés administrativement, a été au-delà des attentes, soit déjà plus de 500 entreprises, avec à leur actif la création de plus de 20 000 emplois induits par cette nouvelle dynamique.
Une dynamique, certes, qui naît d’une situation initiale de blocage administratif dont l’Algérie aurait pu se passer, mais une dynamique, tout de même, qui vient neutraliser, pour le plus grand bien de la collectivité nationale, une pratique qui sévit depuis des décennies et dont pâtissent des citoyens ordinaires, mais également aussi des investisseurs prêts à produire.
Le Médiateur de la République semble l’avoir compris dès l’abord, lui qui, dans ses nombreuses sorties, ne cessait de rappeler que ceux qu’il contribue à débloquer, pour qu’ils puissent entamer leurs activités économiques, sont des citoyens comme les autres, à cette différence que leurs intérêts se confondent avec ceux de centaines d’autres citoyens, voire des milliers, puisqu’ils contribuent à apporter de la valeur économique, à développer la productivité, à apporter de la prospérité là où ils s’installent et à créer de l’emploi.
Ne voilà-t-il pas, de fait, une dynamique de remédiation qui vient s’ajouter à celle, traditionnelle, que le Gouvernement s’attelle à normaliser dans le cadre de la mise en œuvre du programme du Président ?
Il ne fait aucun doute que les avancées, en la matière, sont indiscutablement positives et d’autant plus irréversibles. Elles sont par ailleurs menées au seul bénéficie des citoyens ; nul clan qui agit dans l’ombre pour promouvoir ses intérêts aux dépens de la collectivité, nul oligarque qui agiterait ses marionnettes pour étendre son empire. L’Algérie nouvelle qui est toujours en devenir est en train de se libérer de tous les démons du passé qui avaient compromis, jusqu’à la rupture, la cohésion sociale.
Mais le chantier est à ce point engageant et la confiance est à ce point en attente de rachat que des acquis formidables rendent probable, que le Président, en plus d’agir et de faire agir dans le cadre gouvernemental, a besoin de « lieutenants » hors ce cadre, pour donner un surcroît d’élan à sa volonté dont la force ne peut s’accommoder du seul cadre formel de l’action gouvernementale. Il faut aller vite, plus vite, à un rythme que le Médiateur de la République, supervisé avec bienveillance par le Président, est à même d’imprimer à ses actions.
Cette vision a d’ailleurs déjà porté ses fruits, car au moment où s’écrit ce texte, les 915 entreprises recensées, en décembre, comme étant des entreprises souffrant d’entraves administratives, sont sur le point d’être libérées, en totalité de ces réserves et, pour peu qu’elles entrent toutes en activité, elles seront en mesure d’offrir pas moins de 52 000 postes d’emploi à la collectivité nationale, alors que les entreprises désentravées qui ont déjà entamé leurs activités au jour d’aujourd’hui, ont déjà permis de créer pas moins de 30 000 postes d’emplois.
Cela dit, le Médiateur de la République, que ce soit lors de déclarations faites aux médias durant ses sorties sur le terrain ou durant les différents numéros de l’émission de l’ENTV Ma’ al Wassit , ne manque jamais de rappeler qu’il attache autant d’intérêt à sa mission concernant les projets d’investissements, qu’à celle de prise en charge des préoccupations et de recueil des requêtes sociales des citoyens.
A ce dernier titre, il y a lieu de préciser que le Médiateur de la République, qui enregistre désormais, des dizaines de milliers de requêtes, dont un pourcentage important de réponses positives, est en train de devenir, dans le paysage institutionnel et dans l’espace social algérien, un interlocuteur fiable et de premier plan.
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