Le journaliste Belkacem Haouam libre le 9 novembre

Le journaliste du quotidien arabophone Echourouk, Belkacem Haouam, sera libre le 9 novembre prochain après sa condamnation ce mardi par le tribunal d’Hussein-Dey à Alger à une année de prison dont deux mois fermes.

En détention provisoire depuis le 9 septembre dernier pour « publication et propagation de fausses nouvelles », Houam restera incarcéré jusqu’au 8 ou 9 novembre prochain après sa condamnation « à un an de prison dont deux mois fermes et à une amende de 100.000 DA ».

Belkacem Haouam a, par ailleurs, été innocenté pour l’accusation « d’informations visant à créer des perturbations dans le marché » en application de la loi sur la lutte contre la spéculation, rapporte Echourouk Online.

Poursuivi dans la même affaire, le rédacteur en chef du quotidien Abdelhamid Athmani, a été condamné à six mois de prison avec sursis.

Le procureur de la République a requis un an de prison ferme à l’encontre du journaliste et de son rédacteur en chef.

Journaliste à Echorouk depuis 2007, Belkacem Haouam avait signé dans l’édition de mercredi 7 septembre, un article traitant du refus par la France d’un lot de dattes algériennes «à cause de la présence d’un pesticide interdit, le diflubenzuron».

Cet article lui a valu une plainte du ministère du Commerce de Kamel Rezig ce qui a conduit à son incarcération suivi d’une interdiction de parution du journal.

Il s’agit de la première fois en Algérie qu’un ministère dépose une plainte contre un journaliste pour ses écrits avec mise en détention immédiate. Ses collègues ont organisé un sit-in pour dénoncer son incarcération et réclamer sa libération.