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Nationale

Le FLN dispose désormais de 12 ministres

Le FLN dispose désormais de 12 ministres

Le FLN a réussi, en l’espace d’un congrès, à porter son niveau de représentation au gouvernement de cinq à douze ministres par le truchement de son comité central. Ce qu’il n’a pas obtenu d’une main, il l’a eu de l’autre.

Le SG du FLN, Amar Saâdani, n’a cessé durant plus d’une année de revendiquer la majorité au gouvernement et s’est même permis le luxe de descendre en flammes l’actuel Premier ministre Abdelmalek Sellal le traitant de novice en politique.

Son acharnement contre Sellal a payé puisque le FLN dispose désormais de 12 portefeuilles ministériels (Tahar Khaoua, Abdelkader Ouali, Abdelmadjid Tebboune, Tayeb Louh, Boudjemaâ Talai, Abdelouahab Nouri, Tahar Hadjar, Abdelmalek Boudiaf, Salah Khebri, Abdelkader Kadi, Abdelkader Messahel et Mustapha Karim Rahiel), tous membres du comité central (CC), sur 32 ministres.

C’est ce qui ressort de la liste des membres du CC, qui a été déposée au ministère de l’Intérieur. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est, quant à lui, membre du parti. Ces modifications apportées à la composante du CC font du FLN un parti majoritaire au gouvernement tel que souhaité par Amar Saâdani, le patron du parti.

Par ailleurs, des cadres de haut rang figurent au CC : il s’agit du patron de Mobilis, Saâd Damma, le président de l’APN, Larbi OuldKhelifa, le conseiller du président Benamar Zerhouni, le secrétaire général de la présidence de la République, Okbi Hebba Okbi et l’ambassadeur d’Algérie à Tunis, Abdelkader Hadjar. Les redresseurs du FLN, de leur côté, ne baissent pas les bras et promettent de publier un livre noir.

Ce livre noir va recenser « les dépassements et les entorses à la loi et aux statuts du parti, les irrégularités et enfin le listing des 6 300 congressistes » disent-ils.
Les redresseurs promettent aussi de libérer le FLN des griffes des affairistes.

« Nous persistons à considérer illégitime ce congrès et la nouvelle direction qu’il a désignée de fait, sans que sa liste soit publiée à ce jour », écrit le mouvement de redressement. Selon eux, il faut que le comité central, seul organe habilité à arrêter la date du congrès, « se réunisse et installe une commission nationale chargée de préparer le congrès en fixant le mode d’élection des délégués et en supervisant toutes les opérations, conformément aux étapes et procédures suivies dans tous les congrès du FLN, que ce soit au niveau de la préparation des textes qu’au niveau de l’élection des délégués », lit-on dans le communiqué.

Le porte-parole du mouvement, Salah Goudjil, précise que la bataille judiciaire « n’est pas encore terminée » et qu’il y a encore un recours au niveau du Conseil d’Etat : « Nous affirmons que notre confiance en la justice de notre pays reste totale et nous attendons d’elle qu’elle se prononce en faveur du droit, en annulant ce congrès et ses résultats pour nous permettre d’organiser un véritable congrès d’où émergera une direction légitime en mesure de s’imprégner des évolutions enregistrées dans le monde, de s’adapter aux changements que connaît la scène politique nationale, et de contribuer à faire face aux différents défis tant au niveau national qu’international » dit-il.

Notons enfin, qu’à l’issue du 10e congrès du parti, le FLN compte désormais 505 membres du Comité central.



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