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Nationale

Le FFS veut la participation de l’armée à la conférence nationale

Le FFS veut la participation de l’armée à la conférence nationale

Outre les partis politiques, les syndicats et la société civile, le FFS ne cache pas son souhait de faire adhérer le pouvoir et l’armée à son processus de consensus national, jugeant qu’ils sont partie prenante de ce projet.

Ali Laskri, qui a annoncé la Conférence nationale du consensus initiée par son parti pour le 24 février 2015, a déclaré que le Front des forces socialistes (FFS) souhaite faire adhérer tout le monde, sans exclusion aucune, à son projet qu’il juge déterminant pour l’avenir du pays, notamment après les menaces qui pèsent sur l’Algérie depuis 2011, date du déclenchement du printemps arabe qui a secoué de nombreux Etats.

« Nous pensons qu’aucun processus n’a réussi dans le monde sans que le pouvoir et l’armée ne soient partie prenante », a jugé ce membre de l’instance présidentielle du FFS. Il a ajouté que son parti fera tout pour convaincre l’institution militaire à s’associer à ce projet. « Peut-être pas maintenant mais nous y arriverons dans notre prochaine étape », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, à l’issue du Conseil national extraordinaire du FFS tenu au siège du parti.

« Quant au choix de la date de la conférence, elle est symbolique pour le pays, car coïncidant avec la date de la nationalisation des hydrocarbures », a-t-il dit. A ses côtés, Mohamed Amokrane Cherifi, également membre de l’instance présidentielle du parti, a expliqué l’importance de ce projet qui, selon lui, est présenté au moment où des menaces pèsent sur l’Algérie en visant son instabilité. 

Il a évoqué les réserves émises par l’ex-candidat à la présidentielle Ali Benflis, ainsi que le leader du MSP, Abderrezak Mokri, qui ont conditionné leur adhésion à la conférence par l’implication de l’Armée « garante » d’une période de transition. En réponse, « le mandat du Président ne peut pas être remis en cause car le poste du président de la République n’est pas encore vacant et on ne peut donc parler de phase de transition », a-t-il argué.

Il a tout de même qualifié la démarche de son parti de positive, puisqu’il a réussi, selon lui, à regrouper des partis qui sont au pouvoir tels le FLN et le RND, qui ont manifesté leur disposition à négocier les modalités et les solutions pour sortir l’Algérie de la crise.

Répondant aux accusations des partis composant la Coordination nationale de transition démocratique (CNLTD), qui accusent le FFS de « casser » leur action, l’intervenant a assuré que l’initiative du FFS qui adopte « la neutralité de sa démarche dans le cadre d’un dialogue inclusif appelle à cette conférence depuis 2011.

« Notre objectif est de rassembler tous ceux qui portent l’Algérie dans leur cœur. Les participants devront s’engager à œuvrer pour un Etat de droit », a-t-il dit, ajoutant que « la conférence devrait aboutir sur une plate-forme représentant les propositions politiques, économiques, sociales et culturelles de tous les participants ».



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