«Le FCE travaille avec les pouvoirs publics pour améliorer le climat des affaires»

Le climat des affaires ne pourra que s’améliorer. Le président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad, s’est voulu rassurant sur ce point en s’adressant, hier, aux hommes d’affaires de la wilaya d’El Oued, où il s’est déplacé à la tête d’une délégation pour l’installation d’un délégué et l’ouverture d’un bureau de représentation FCE.
« Je reste persuadé que, grâce au dialogue fructueux que nous avons noué avec les pouvoirs publics, nous arriverons progressivement à lever tous les obstacles qui altèrent notre climat des affaires », a-t-il déclaré aux opérateurs économiques et en présence du wli, ajoutant adhérer totalement aux orientations du président de la République , qui a plaidé pour un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat et les opérateurs économiques lors du dernier Conseil des ministres.
Les potentialités du pays sont nombreuses et les investisseurs sont également nombreux à vouloir venir.
« Lors de l’inauguration du bureau du FCE à Londres la semaine dernière, nombreux sont les hommes d’affaires britanniques qui ont affiché leur souhait d’investir en Algérie. Maintenant, c’est à l’Algérie de les encourager à venir », a déclaré Haddad, avant de souligner que c’est à l’Etat de faciliter l’acte d’investir en commençant par jouer le rôle qu’est le sien et laisser les entrepreneurs privés travailler par la suite, et ce, dans tous les secteurs d’activité, comme le stipule l’article 37 de la Constitution , car ils ont la capacité et la maturité pour le faire.
« L’Etat doit mettre à la disposition des opérateurs économiques l’eau, l’énergie et les routes et aux opérateurs de s’occuper, par la suite, de leur travail de production, de créer la richesse.
Les assurances de Haddad ne s’arrêtent pas là car il fera savoir que le FCE travaille également avec l’administration pour qu’elle mette des facilitations au profit des opérateurs. « Je ne comprends pas qu’on puisse exiger à un opérateur d’El Oued de se déplacer à la capitale pour la paperasse », a-t-il déploré, tout en déclarant que le FCE compte continuer à émettre des propositions.
Mais il a réitéré que le FCE continue à émettre des propositions dans ce sens, d’autant que bon nombre de ses propositions sur tout ce qui a trait au développement de l’entreprise privée ont été prises en considération par le gouvernement. Il a cité en exemple la dépénalisation de l’acte de gestion et le foncier. Pour Ali Haddad, le FCE est plus fort aujourd’hui.
« Alors qu’avant il n’y avait que près de 160 adhérents, ce chiffre a augmenté pour atteindre, depuis janvier dernier seulement, 800 adhérents et 1300 entreprises », a-t-il dit. Cela a été rendu possible grâce aux efforts de tous les membres exécutifs, a-t-il poursuivi, « car le FCE ce n’est pas Haddad, moi je n’ai qu’une seule voix, mais ce sont tous les autres membres qui travaillent pour l’épanouissement de l’entreprise privée ».
Il s’est également adressé au parterre d’hommes d’affaires d’El Oued en assurant que « le FCE est un parti du travail » et que « tous ceux qui veulent y adhérer sont les bienvenus », notamment en cette période de baisse des prix du pétrole où il est devenu nécessaire et urgent de diversifier l’économie nationale, car la seule richesses d’un pays n’est pas ses ressources naturelles, mais ses ressources humaines.
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