Le dur quotidien des femmes à Gaza

A l’heure où les femmes du monde entier célèbrent la Journée internationale des droits des femmes, les femmes palestiniennes, malgré tous les slogans adoptés par les pays qui prétendent encore travailler à garantir les droits des femmes, continuent à souffrir de l’occupation sioniste, privées de leurs droits les plus élémentaires.
Les déplacements, la faim, le manque de soins médicaux et d’eau potable poussent à l’extrême leur souffrance, après cinq mois de bombardements non-stop par l’armée sioniste. A Gaza, la martyre, où tout est détruit, ce sont les femmes et les enfants qui sont le plus exposés aux incessants bombardements sionistes. Les services de santé n’arrivent plus à répondre à la forte demande en matière de soins. Outre le manque flagrant de prise en charge des blessures dues aux bombardements, le secteur de la PMI (protection maternelle et infantile) est quasiment inexistant.
Il faut ajouter à cela l’absence quasi générale d’ONGONG Une organisation non gouvernementale (ONG) est une association à but non lucratif, d'intérêt public, qui ne relève ni de l'État, ni d'institutions internationales occidentales, qui semblent avoir répondu à la demande israélienne de quitter les lieux. Même la très neutre UNRWA (Organisme onusien présent depuis 1948 et chargée d’assister les réfugiés palestiniens en matière de soins et d’éducation) semble avoir abandonné les Gazaouis en général et les femmes en particulier.
Abandonnées à leur triste sort, les femmes de Gaza sont dans une précarité telle qu’elles n’ont pratiquement plus rien à manger. Les pénuries chroniques des denrées alimentaires les impactent énormément.
Elles vivent dans des conditions extrêmement difficiles. Elles n’ont pas accès aux services obstétriques d’urgence dont elles ont besoin pour accoucher en toute sécurité et s’occuper de leurs nouveau-nés. Elles accouchent au bord de la route, chez elles ou dans des établissements de santé débordés, où les conditions sanitaires se dégradent et où les risques d’infection et de complications médicales augmentent. Ce qui constitue l’un des crimes les plus horribles commis dans toute l’histoire.
Les femmes palestiniennes, en particulier dans la bande de Gaza, subissent le poids de la guerre et leurs souffrances se sont aggravées depuis le début de l’agression sioniste contre cette zone. Toute cette violence que leur fait subir l’occupant sioniste ne fait que renforcer leur volonté de continuer la lutte.
Selon les statistiques communiquées par les services de santé de la bande de Gaza, le nombre de Palestiniens tués a dépassé les 32 000 morts, dont pas moins de 20 000 femmes et enfants, massacrés par les bombardements depuis le 7 octobre 2023. Selon le Croissant-Rouge palestinien, qui reste pratiquement l’unique organisation humanitaire à assister les populations meurtries de Gaza, ce sont les femmes qui endurent le plus cette cauchemardesque situation.
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