«Le dialogue Poutine-Trump revêt une importance vitale»
À l’approche de la première rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le Kremlin a tenu à souligner que le « dialogue de travail » entre les leaders russe et américain revêtait une « importance vitale pour le monde entier ».
Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, ce dialogue doit permettre de résoudre de manière plus efficace « les conflits et les problèmes dont le nombre augmente de jour en jour ».
M. Peskov a indiqué qu’en dépit de la durée limitée de la rencontre, la partie russe profiterait de l’occasion pour réitérer l’absence d’alternative aux « Accords de Minsk » en matière de règlement de la crise qui affecte le Donbass ukrainien.
Depuis le début de l’année en cours, MM. Poutine et Trump se sont entretenus par téléphone à trois reprises. La première réunion entre les deux leaders est programmée pour le 7 juillet, en marge du sommet du G20 à Hambourg.
Auparavant, le Kremlin a fait savoir que les dirigeants des deux pays évoqueraient les questions relatives à la lutte antiterroriste, ainsi que la situation en Syrie et en Ukraine. Interrogé sur une éventuelle conférence de presse au terme de l’entretien Poutine-Trump, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que seule une rencontre était prévue pour le moment.
L’ambassadeur américain à Moscou John Tefft a déclaré auparavant que pour le moment, il n’y avait aucune entente concrète au sujet de la rencontre Poutine-Trump.
De son côté, la délégation russe à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE proposera aux partenaires américains une coopération dans le cadre du Comité spécial de l’Assemblée sur la lutte antiterroriste, d’après Piotr Tolstoï, vice-Président de la Douma russe et chef de la délégation russe à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE.
« La Fédération de Russie et notre délégation à l’OSCE proposeront à nos collègues américains une coopération de ce type. Nous considérons cela correct », a répondu M.Tolstoï aux journalistes qui lui demandaient s’il y aurait une coopération sur la lutte contre le terrorisme entre la Russie et les États-Unis dans le cadre du nouveau comité.
Avant de prendre le bureau ovale, Donald Trump ne cachait pas sa volonté de nouer un dialogue constructif et bénéfique pour l’humanité, allant jusqu’à promettre une coopération militaire avec Moscou dans la lutte contre Daech, et « pour une coexistence pacifique entre les deux super-puissances ». Ses opposants, entre autres le courant Omaba-Clinton ainsi que la presse proche de l’Otan, ont tout fait pour amener Trump « à de meilleurs sentiments ».