Le département de Mebarki vise un taux de 70% d’inscrits

La formation par apprentissage constitue un dispositif important et indispensable à l’insertion professionnelle et à la lutte contre le chômage. Atteindre un taux de 70% d’inscrits est le but visé par le département de Mohamed Mebarki.
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a précisé, lors d’une plénière consacrée à la présentation et à l’examen du projet de loi fixant les règles applicables en matière d’apprentissage, que le taux d’inscrits actuellement en mode de formation par apprentissage dépasse 50%, ajoutant que son secteur vise à atteindre 70%, compte tenu de l’importance de ce mode de formation en termes d’insertion dans le monde du travail. Les efforts déployés pour la promotion de l’apprentissage et les précédents amendements contenus dans les textes législatifs ont permis d’augmenter le nombre d’apprentis de 40 000 par année, dans les années 1980, à 280 000 apprentis par année fin 2017, a fait savoir le ministre.
Le représentant du gouvernement a rappelé que 80% du volume horaire de la formation pratique en apprentissage se déroule au niveau de l’organisme employeur ou de l’entreprise économique, ce qui facilite l’insertion professionnelle. A ce propos, M. Mebarki a indiqué que l’âge limite pour l’accès à la formation par apprentissage s’étend jusqu’à 35 ans, précisant que cette limite d’âge a été fixée en coordination et en concertation avec les différentes instances et entreprises économiques, qui sont associées à toutes les étapes de promotion du système de formation.
Soulignant que le projet de loi avait pour objectif la révision des règles applicables en matière d’apprentissage dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du secteur de la formation professionnelle 2015-2019, le ministre a indiqué que ces règles tendent à moderniser les dispositifs et programmes pédagogiques en faisant de l’entreprise économique « un partenaire efficace » dans le processus de formation et d’acquisition de compétences et à être en phase de l’évolution des métiers et des techniques. Par ailleurs, à propos des principales dispositions prévues dans ledit projet de loi, elles visaient à adapter le dispositif d’apprentissage aux données du monde du travail en général, en tenant compte des amendements apportés à la loi dans les années 1990, 2000 et 2014. Il a rappelé que ce projet de loi s’inscrit dans le cadre d’une vision globale pour adapter le cadre juridique de la formation et de l’apprentissage aux mutations socioéconomiques survenues dans le pays.
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