Le congrès espagnol demande à Sanchez d’établir des relations amicales avec l’Algérie

Nouveau revers politique pour le chef du gouvernement socialiste espagnol. Son surprenant revirement sur la question sahraouie continue de susciter réprobation et refus chez la classe politique ibérique toutes tendances confondues.
Cet après-midi de jeudi 30 juin, c’est le congrès des députés qui a adopté en séance plénière un projet de motion non contraignante, demandant le retour de l’Espagne à sa position de neutralité traditionnelle au Sahara occidental et le rétablissement d’une relation amicale avec l’Algérie, dont le coup de froid dure depuis mars dernier. Cette motion a obtenue 193 voix favorable contre 110 et quatre abstentions.
Ce score fragilise davantage le gouvernement de Sanchez, bâti sur une alliance avec plusieurs courants et partis de gauche et centre gauche. D’ailleurs, son parti le PSOE a subi récemment en Andalousie une cuisante défaite lors des élections régionales, dans une région où il a été toujours dominateur depuis plus de quarante ans.
Pour les observateurs, Sanchez et son parti traînent les retombées de sa décision diplomatique de soutenir l’occupation militaire marocaine et son projet d’annexion du territoire sahraoui.
Même si juridiquement cette motion n’a pas d’incidence, c’est tout de même un message politique clair et fort. Il consacre l’isolement de Sanchez et met à mal son soutien au régime du makhzen.
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