Le colonel Mustapha Lahbiri : Un chef plein de bon sens
Le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, a rehaussé au plus haut niveau son institution, et ce, depuis son arrivée à la tête de la Protection civile.
Grâce à son intelligence, son efficacité et son bon sens, Lahbiri a fait des éléments de la Protection civile des professionnels, des officiers capables de gérer des événements défavorables en un temps record et avec beaucoup de courage, de dévouement et d’engagement envers la population et la patrie.
Efficace, doué et homme de situation, Lahbiri a su former des hommes qui sont tous aujourd’hui reconnaissants. Un responsable régional que nous avons contacté hier s’interroge réellement sur les intentions de quelques éléments qui souhaiteraient le départ de Lahbiri.
Il estime que « notre directeur général est considéré par l’ensemble des éléments au niveau de toutes les structures comme une école ». Moi et les 500 éléments que je dirige sommes tous contre le départ de Lahbiri ». Et d’ajouter : « Nous voulons encore apprendre de lui ». Faut-il le rappeler, dévoué et ayant un esprit ouvert avec un sens d’observation, avant d’arriver à la tête de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri a fait carrière dans l’ANP avec pas moins de quarante ans de service.
A l’âge de dix-sept ans, en 1956, il quitte les bancs de l’école pour rejoindre les rangs de l’ALN (Armée de libération nationale) jusqu’à l’indépendance du pays en 1962, date à partir de laquelle il occupe plusieurs fonctions au sein des différents services de l’institution militaire. Commandant au niveau des 4e et 2e Régions militaires jusqu’à 1969, il a été affecté à l’aviation en 1972 où il passe deux années. En 1974, il intègre l’Académie interarmes de Cherchell pour être affecté un an plus tard à la 1re Région militaire.
Il passe quatre ans à la tête de l’Ecole supérieure de l’administration et de la logistique et sept autres en tant que directeur de l’administration et des services communs (Dasc) au ministère de la Défense nationale. En 1987, il occupe la fonction d’attaché militaire à Tunis, nommé un an plus tard directeur central des services de la santé militaire (Dcssm). Ses amis ont toujours estimé que « c’est un grand homme, rassembleur et un bon commandant ».
Les résultats obtenus dans la gestion de la Protection civile depuis son arrivée témoignent justement des compétences avérées de cet homme. Selon des informations déjà publiées, « les services de la Protection civile se sont distingués ces dernières années par un bilan exceptionnel, notamment lors des inondations de Bab el-Oued ou encore le séisme de Boumerdès ou près d’un millier d’hommes ont été dépêchés sur le terrain. Ce sont des centaines de milliers d’opérations d’interventions qui ont été réalisées durant ces dix dernières années sous la direction de Lahbiri.
Au plan international, le colonel Lahbiri a participé à différentes rencontres à l’étranger ayant pour but de développer l’institution et a participé à la signature d’accords portant, notamment, sur la gestion des catastrophes majeures dans la Méditerranée occidentale et la contribution des forces armées lors de la survenue d’une catastrophe.