Le centre anti-cancer de Draâ Ben Khedda

Le centre anti-cancer de Draâ Ben Khedda, à une dizaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou sera réceptionné avant la fin de l’année 2015. C’est ce qu’a déclaré hier, le directeur de la santé et de la population, Mustapha Gaceb, en marge des journées portes ouvertes sur les maladies cancéreuses organisées au niveau de l’annexe de la maison de la culture Mouloud Mammeri d’Azazga.
Le premier responsable de secteur a annoncé que la contrainte rencontrée par l’entreprise portugaise en charge des travaux a été levée et procèdera à présent à l’accélération de la cadence des travaux pour rattraper le retard accusé et livrer le projet avant la fin de l’année en cours.
Il a précisé que le taux d’avancement des travaux se situe actuellement entre 60 et 65%. Le centre anti-cancer d’Annaba étant réceptionné, poursuit-il, celui de Draâ Ben Khedda devra être le deuxième à offrir ses services à la population, d’où la pression mise sur ses services et sur l’entreprise réalisatrice.
Au volet équipement, Gaceb a rassuré que les trois accélérateurs utilisés dans la radiothérapie sont déjà acquis et stockés à Alger après que l’enveloppe financière nécessaire n’ait été dégagée.
Toujours en prévision de l’ouverture de ce centre attendu depuis des années à Tizi-Ouzou, la direction de la santé assure des formations en oncologie et le traitement par chimiothérapie pour des médecins généralistes. Un premier cycle de formation a touché 10 médecins et un deuxième cycle s’est ouvert hier et concerne 10 autres praticiens.
D’autres sections seront ouvertes dans les mois à venir, selon les déclarations du DSP qui a ajouté que même l’hôpital d’Azazga pourra, dans l’avenir assurer les soins de chimiothérapie et prendre en charge des malades pour les soins palliatifs.
Notons que la prise en charge des cancéreux au niveau de la wilaya fait face à de multiples contraintes, notamment le manque d’infrastructures et de moyens.
Les deux services d’oncologie et d’hématologie dont dispose le CHU Nedir Mohamed n’arrivent pas à contenir le nombre important de malades et leur prodiguer les soins nécessaires dans les délais opportuns, face au manque de places et de médicaments.
Des malades se voient ainsi renvoyés malgré l’urgence de leurs cas ou alors transférés vers d’autres structures, notamment le CPMC d’Alger quand il s’agit de radiothérapie.
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