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Le cancer, ce tueur insidieux et silencieux

Le cancer, ce tueur insidieux et silencieux

Le cancer est une maladie caractérisée par la prolifération incontrôlée de cellules, liée à un échappement aux mécanismes de régulation qui assure le développement harmonieux de notre organisme.

En se multipliant de façon anarchique, les cellules cancéreuses donnent naissance à des tumeurs de plus en plus grosses qui se développent en envahissant puis détruisant les zones qui les entourent (organes). Les cellules cancéreuses peuvent également essaimer à distance d’un organe pour former une nouvelle tumeur, ou circuler sous forme libre. En détruisant son environnement, le cancer peut devenir un réel danger pour la survie de l’être vivant.

La cellule, c’est quoi ?
Le corps humain est complexe et présente, globalement, 3 niveaux d’organisation qui sont les organes (par exemple, le cœur, le cerveau, les poumons, etc.) ayant tous un rôle différent et souvent fondamental dans le fonctionnement du corps ; les tissus qui composent les organes (par exemple, les muscles, les glandes, etc.) et structurent le corps (le squelette, la peau) ; les cellules, enfin, qui sont l’unité de base des tissus, et qui présentent elles-mêmes une organisation microscopique et complexe.
Véritables petites usines autonomes, les cellules cohabitent et communiquent de façon harmonieuse afin de préserver l’architecture et les fonctions propres à chaque organe ou système.

Qu’est-ce qu’une cellule cancéreuse ?
C’est une cellule devenant totalement indisciplinée, suite à une agression ou un dommage, et qui est liée à une modification de la structure d’un gène. C’est ce qu’on appelle une « mutation ». Parfois, l’agression est violente et courte. Le plus souvent elle est de faible intensité, mais s’étend sur une longue période.

Cette altération intime de la cellule constitue la base même de tous les cancers. La cellule n’arrête plus de se multiplier, et reste en vie dans un organe où habituellement les cellules meurent et se renouvellent rapidement. Cette prolifération va aboutir à la formation de la tumeur, qui, en se développant arrive à détruire les cellules normales avoisinantes.

Comment passe-t-on d’une cellule cancéreuse à un cancer ?
Une cellule cancéreuse se multiplie beaucoup : elle commence à former un regroupement de cellules. Ces cellules ne ressemblent plus beaucoup aux autres cellules voisines : leur noyau est plus gros, traduisant leur intense activité, parfois leur taille est également plus grande, voire énorme.
Les premiers regroupements de cellules sont généralement sans danger, restent « sous contrôle » (ne se développent pas). Ils sont parfois même détruits par le système immunitaire. Il faut un regroupement d’environ 100.000 cellules pour que l’on commence à parler de tumeur.

Une tumeur devient dangereuse (maligne) lorsqu’elle commence à « s’infiltrer », c’est-à-dire que les cellules cancéreuses au lieu de rester groupées les unes aux autres, commencent à former des extensions vers des zones voisines. Cette infiltration devient néfaste car les cellules cancéreuses commencent à détruire les cellules normales, et mettent en danger le fonctionnement de l’organe.

Qu’est-ce qu’une métastase ?
La cellule cancéreuse peut se « détacher » de la tumeur, migrer dans une autre partie du corps (par le sang ou par la lymphe) et s’installer dans un autre endroit, voire un autre organe pour créer une nouvelle tumeur. Les tumeurs créées dans un endroit différent sont appelées métastases. Ainsi, une métastase d’un cancer du sein située dans le poumon sera constituée de cellules de cancer du sein.

En combien de temps se met en place un cancer ?
Le passage d’une cellule cancéreuse à une tumeur prend beaucoup de temps : plusieurs années. Ainsi, on sait qu’un cancer dépisté aujourd’hui correspond à un développement de cellules cancéreuses qui s’est étalé, de façon invisible, sur plusieurs années.

Existe-t-il différentes formes de cancer ?
On peut dépister un cancer à différents stades. En général, ne sont « visibles » donc détectables que les tumeurs. Certaines peuvent être non dangereuses mais devront être suivies « de près ». Par contre, celles qui « envahissent » les zones environnantes doivent souvent être traitées le plus rapidement possible. Enfin, pour les cancers des cellules du sang comme les leucémies, il n’existe pas de tumeur puisque les cellules du sang se déplacent librement dans le sang, mais dans ce cas les cellules cancéreuses n’assurent plus les fonctions vitales habituelles.

Comment un cancer se révèle-t-il ?
Suivant le type du cancer, la personne malade peut être alarmée par de multiples symptômes inhabituels et persistants. Il s’agit de douleurs inexpliquées ou ne passant pas ; de problèmes respiratoires ou de la bouche : essoufflement, ulcération de la bouche qui ne guérit pas, toux persistante ; des troubles du transit, problèmes digestifs ou urinaires : selles plus fréquentes, ballonnements persistants ; brûlures d’estomac persistants ; de saignements : saignements vaginaux inexpliqués, sang dans les selles, sang dans les urines, tousser ou cracher du sang, pertes de sang en dehors des règles ou après la ménopause ; de changements ou manifestations physiques : modification de la forme d’un sein ; perte de poids inexpliquée ; nouveau grain de beauté ou modification d’un grain de beauté ; apparition d’une grosseur ou d’un gonflement qui ne diminue pas, quel qu’en soit l’endroit ; une modification progressive de la voix devenant rauque ou enrouée ; difficultés à avaler ; importantes sueurs nocturnes ; petite plaie qui ne cicatrise pas sur la peau ou dans la bouche.

Exemples de symptômes en fonction du cancer :
Des changements au niveau des selles, que ce soit en termes de consistance, couleur ou odeur, mais aussi s’il y a du sang dedans, peuvent être signes d’un cancer du colon ; les troubles de miction peuvent être liés à deux types de cancer différents : la vessie et la prostate ; des saignements vaginaux qui surviennent hors du cycle menstruel ne doivent pas être pris à la légère.

Ce sont les signes les plus courants du cancer du col de l’utérus ; la toux, l’enrouement, une difficulté à avaler accompagnent souvent des affections comme le rhume ou la grippe, mais quand elle est intensive et persistante, elle peut être un signe du cancer des poumons, de la gorge ou de l’œsophage ; des lésions au niveau de la bouche, mais aussi sur la gencive ou dans la gorge, peuvent signaler un cancer de la bouche.

Quand se manifestent les premiers signes d’un cancer ?
Avant que des symptômes liés à la prolifération de cellules cancéreuses apparaissent, il peut se passer des années. Les premiers signes d’un cancer apparaissent donc généralement lorsque la maladie est déjà installée. D’où l’intérêt d’écouter son corps et les signaux qu’il peut envoyer sans attendre que la maladie ne gagne plus de terrain, mais aussi de consulter régulièrement pour se faire dépister en cas de risques.

Les principaux facteurs de risque de cancer sont le tabac, l’alcool, les rayonnements ultraviolets (solaires et artificiels), la consommation excessive de protéines animales (viandes surtout rouges, produits laitiers), les aliments transformés, voire ultra-transformés, la charcuterie…

Certains facteurs de risque, dits « internes », sont liés à notre âge ou à notre histoire familiale. En effet, même si des cancers peuvent apparaître à tout âge, ils sont plus fréquents au fur et à mesure que nous vieillissons. Cela est dû au cumul des agressions subies par les cellules et, probablement, à une moindre efficacité des mécanismes de réparation de l’ADN.

Toutefois, certaines personnes présentent plus de risques de développer un cancer que d’autres parce qu’à leur naissance, elles portent certaines mutations dans un ou plusieurs de leurs gènes. Moins d’un cancer sur dix aurait une origine héréditaire.

D’autres facteurs de risque, dits « externes », sont liés à nos comportements ou à notre environnement. Parfois sous-estimés, ils sont pourtant responsables de plus de cas de cancers que ceux générés par l’âge ou l’hérédité. On estime ainsi que quatre cancers sur dix pourraient être prévenus.

On peut réduire de 40 % son risque de cancer grâce à des changements de comportements et des gestes du quotidien. Ces cancers sont majoritairement liés à la consommation de tabac, à la consommation d’alcool, à une alimentation déséquilibrée et au surpoids et à l’obésité, à la pollution de l’air extérieur, pour ne pas avoir allaité, le manque d’activité physique, les expositions professionnelles… Ces facteurs dits externes n’ont pas tous le même impact sur le risque de développer un cancer.



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