Le 1er Forum international les 27 et 28 septembre 2015 à Oran

Le premier forum international sur l’économie et l’industrie des déchets en Algérie « FEIDA 2015 » se tiendra à Oran les 27 et 28 septembre 2015, selon le portail algérien des énergies renouvelables qui a publié cette information hier.
Ce forum est organisé par les agences IMAGE & STRATEGIE et VIADUC NORD SUD, en partenariat avec PR FACTORY ALGERIE, en partenariat avec le R20 Regions of Climate Action. Il vise, selon ses initiateurs, à promouvoir l’industrie de recyclage et de valorisation des déchets urbains et industriels produits en Algérie.
La première édition de FEIDA 20154, qui s’articule autour d’une conférence, de sessions techniques et d’une grande exposition qui présente des solutions technologiques de référence, contribuera à apporter des réponses et des solutions concrètes pour valoriser le potentiel de déchets recyclables en Algérie.
Les axes thématiques du Forum mettent l’accent sur « la gouvernance des déchets » (benchmark), « le marché du recyclage » (potentiel, filières), « les technologies du traitement et de valorisation », « l’investissement dans les différentes filières », « le partenariat dans la gestion, le traitement et la valorisation », « les questions de santé publique ».
FEIDA 2015 sera animé par des experts de très haut niveau, des invités de marque du monde de l’environnement et des professionnels de grands groupes industriels et de services de gestion de l’environnement, précise le communiqué.
Les déchets recyclables, faut-il le rappeler, sont estimés, selon des chiffres avancés par le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement à 385 000 t/an de papier, 130 000 t/an de plastiques, 100 000 t/an de métaux, 50 000 t/an de verre, 95 000 t/an de matières diverses, soit un potentiel de matières recyclables de 760 000 t.
Cela constitue « un gisement de matières premières secondaires. Leur récupération et leur valorisation sont devenues pour notre pays un impératif économique, soit, une estimation à hauteur de 30,5 milliards de dinars par an », a affirmé récemment le ministre du secteur.
Selon Karim Tedjani, responsable du site nouara-algerie.com, un site dédié à la protection de l’environnement, « l’Algérie ne s’est dotée d’un vrai ministère de l’Environnement que récemment, au début des années 2000 » et c’est ce qui explique un peu sa faible performance dans ce domaine.
Actuellement, ajoute-t-il « il y a beaucoup d’efforts qui sont faits par l’Etat pour la formation et la sensibilisation sur la protection de l’environnement ». Ce militant pour l’environnement explique que l’un des principaux facteurs de la dégradation de l’environnement en Algérie est l’incivisme.
« Le citoyen algérien est déconnecté de l’environnement. Pour lui, notre pays peut faire beaucoup mieux en la matière, cela en mettant en place des mécanismes performants de collecte, de tri et de recyclage des déchets ».
Ce mécanisme générateur d’emplois et de richesses peut parfaitement réussir dans notre pays. « Quand le citoyen saura qu’il peut vendre ses déchets et qu’en plus, il pourra acheter des produits beaucoup moins chers, fabriqués à base de ses déchets recyclés, il n’y aura plus personne qui jettera ses ordures partout », dit-il. « 70% des déchets sont des déchets organiques qui n’ont pas leur place dans les poubelles, mais qui doivent être exploités pour le compostage », conclue-t-il.
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