L’autoroute est-ouest sous haute surveillance

Les démantèlements très récents de plusieurs réseaux de trafic de drogue dure ont démontré que des quantités de cocaïne transitent par les routes du pays, notamment par l’autoroute est-ouest, après avoir traversé les frontières terrestres du Sahel, comme celle avec le Mali, par exemple.
Les gendarmes relevant des sections de recherche et ceux des sections de sécurité et d’intervention (SSI) sont sur le qui-vive après les démantèlements successifs de plusieurs réseaux de trafic de cocaïne. Les enquêtes ont révélé un grand trafic actuellement dans le pays, grâce auquel de nombreux narcotrafiquants parviennent à gagner de grosses sommes d’argent.
D’après ces enquêtes, les trafiquants ont recouru, ces derniers temps, au transit à travers tout le territoire national de quantités de drogue dure. Le démantèlement récent d’un vaste réseau national qui activait dans plusieurs wilayas en est un parfait exemple.
En effet, le commandement de la Gendarmerie nationale a annoncé, dans un communiqué, avoir démantelé un réseau national de trafic de cocaïne.
Cette opération s’est déroulée « dans le cadre de la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes, et en particulier la lutte contre le trafic de drogue, et sur la base d’un renseignement parvenu à l’équipe de la sécurité routière d’El Affroun (Blida) révélant l’existence d’un réseau composé de plusieurs personnes, sévissant dans plusieurs wilayas, sur l’axe Relizane, Blida et Tipasa, qui s’apprêtaient à passer une quantité de drogue dure (cocaïne) à bord de deux voitures sur la route nationale reliant Blida à Koléa, venant de l’ouest du pays », est-il écrit dans le communiqué.
La direction de la communication du commandement de la Gendarmerie nationale a ajouté qu’une enquête judiciaire a été ouverte suite à ce renseignement, et que les services de la Gendarmerie nationale d’El Affroun ont établi un plan pour interpeller les éléments de ce réseau.
Ce plan, précise-t-on, consistait notamment à assurer une présence permanente, de jour comme de nuit, sur l’axe routier reliant Blida à Koléa. Le but, explique la gendarmerie, est d’interpeller les éléments de ce réseau et les empêcher d’acheminer la drogue et, par conséquent, de la mettre sur le marché pour la commercialiser.
Notons que les trafiquants ont été arrêtés et la drogue saisie.
Cette dernière a été envoyée à l’Institut national de criminologie et criminalistique (INCC) de Bouchaoui, dont l’expertise a démontré qu’il s’agissait bel et bien d’une drogue dure, à savoir de la cocaïne. Le rapport d’expertise de l’Institut national de criminologie et criminalistique a démontré que cette drogue brute mélangée à d’autres matières peut donner un quintal de drogue, selon la Gendarmerie nationale.
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