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Sports

L’athlétisme algérien annonce la couleur pour les J.M d’Oran

L’athlétisme algérien annonce la couleur pour les J.M d’Oran
2016 Rio Olympics - Athletics - Final - Men's Decathlon 1500m - Olympic Stadium - Rio de Janeiro, Brazil - 18/08/2016. Larbi Bouraada (ALG) of Algeria reacts. REUTERS/Gonzalo Fuentes FOR EDITORIAL USE ONLY. NOT FOR SALE FOR MARKETING OR ADVERTISING CAMPAIGNS.

Les résultats sont là pour le confirmer, l’athlétisme algérien, à l’approche du méga-événement que sont les JM, retrouve de nouveau, doucement mais sûrement, le niveau qui était le sien il y a quelques saisons. A défaut, il s’en rapproche et voit ses ambitions évoluer à la hausse quand on sait qu’une rude concurrence l’attend à Oran où il faudra sortir le grand « souffle ».

L’Afrique, terre de sport ou ce qui s’apparente au berceau de l’athlétisme, tant elle reste généreuse, en enfantant à coups de fournées exceptionnelles, de grosses pointures (sans jeu de mots) et d’inégalables champions.

Et le dernier championnat continental des nations (le 22e du genre) qui s’est déroulé (08-12 juin en cours) dans le cadre enchanteur et paradisiaque (une destination touristique de rêve) de Saint-Pierre (Maurice) où nos athlètes, au nombre de 14, n’ont pas fait que du tourisme en réalisant une belle moisson avec la bagatelle de neuf (09) podiums.

En revenant au pays les bagages alourdies (ils en redemandent), de 5 breloques dans le plus pur et précieux des métaux (vermeil) et donc autant de titres de champions, 3 en argent et 1 en bronze, ils nous rappelleront aux bons souvenirs de la capitale sénégalaise, Dakar 98, d’où ils repartirent avec un bilan aussi positif.

Après vingt-quatre ans de longue (près d’un quart de siècle et ça fait beaucoup pour une école qui a donné naissance à de véritables légendes de la discipline au plan mondial, à l’image des Morceli, Boulmerka, Azizi Yasmina ou Taoufik Makhloufi toujours en délicatesse avec des blessures récurrentes et dans l’obligation de faire, la mort dans l’âme, l’impasse sur les JM de son pays), il n’y a avait apparemment pas mieux pour nos représentants pour afficher leurs prétentions que de se mêler aux grands du continent.

En terminant au pied du podium. Une bonne 4e place au général (ils étaient 22 pays à avoir répondu présent, ce qui n’est pas une mince affaire) en guise de confirmation mais une pointe de déception tout de même d’être passés à côté d’une meilleure performance. Bon pour le moral après les déceptions des précédentes sorties qui a vu nos représentants ne sortir que très rarement de leurs « pointes ».

Ne tenant qu’à certains exploits individuels réalisés par les noms les plus en vue. De bon augure également pour le rendez-vous majeur du bassin méditerranéen qui devrait, espère-t-on auprès de la fédération, signer le grand retour de l’athlétisme algérien dans le concert des grandes nations, les athlètes devant effectuer le déplacement de la capitale de l’Ouest, El Bahia, étant (devraient),

annonce-t-on, des champions confirmés. Du « Deux en Un » venu à point nommé et qui, s’il efface les déconvenues successives des championnats d’Afrique de 2014 et 2018, avec un léger mieux (2 médailles en or, soit une de plus) pour cette dernière édition, est un motif supplémentaire de motivation. En mesure de booster nos athlètes appelés à un sérieux défi.

Qu’attend au demeurant, comme pour les autres disciplines, tout un peuple. « Satisfaits » de la sortie mauricienne, le Directeur des Equipes Nationales Mahfoud Bouhouche, ainsi que les techniciens à la base de ces résultats probants, ne pouvaient que l’être. En soulignant toutefois que « l’on n’a récolté que ce qu’on a semé (…) Que rien n’est dû au hasard ». Avant d’aborder la dernière ligne menant à Oran et un challenge excitant, le DTN parle « des gros efforts et des sacrifices consentis par des athlètes conscients qu’il faudra élever le niveau pour réaliser la meilleure performance possible ».

Pour représenter dignement les couleurs et faire taire définitivement les sceptiques alors que le processus de relance de la discipline est bien enclenché, les effets de la Covid étant en passe d’être digérés. « Grâce, dira-t-il, à une préparation étudiée dans ses moindres détails ».

Si les Triki (triple saut), Lahoulou (400m haies), Bouraâda (décathlon), Rouana (saut à la perche), Moula (800 m), Bouhanoune (saut en hauteur) Bouanani (110 m/haies), ont toutes les raisons de se montrer satisfaits, ils doivent, on le devine, nourrir secrètement des regrets justifiés d’être passés à côté du trio de tête africain même s’ils ont tutoyé de très près la fameuse moisson (meilleur score jamais réalisé, en déplacement, quand à Lagos, au Nigeria, près de 24 ans plus tôt, la belle cuvée menée par les Boulemerka and Co, a placé la barre un peu haut avec 9 couronnes de champion agrémentées de 4 titres de vice-champions et 4 troisièmes places.

Conclusion, la discipline reine algérienne a encore beaucoup à donner lors de ces Jeux aux sons et couleurs algériennes En faisant honneur à sa réputation. Qui veut qu’à chaque grande occasion internationale, de nouveaux leaders émergent pour dire toute la richesse du potentiel en talents. On veut bien le croire.



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