Claude Barzotti, l’artiste belge qui a dédié une chanson à l’Algérie
Triste nouvelle pour le monde de la musique, l’auteur-compositeur belge Claude Barzotti, grand artiste ami de l’Algérie, est mort. Son manager a annoncé samedi que l’artiste était décédé à son domicile des suites d’un cancer. Il avait 69 ans.
Claude Barzotti était connu pour sa voix légèrement éraillée et son répertoire de chansons romantiques. Mais il a également exprimé son amour pour l’Algérie à travers sa musique. En 2015, il a sorti un clip aux couleurs de l’Algérie « Le temps qui passe », offrant une version lyrique de sa chanson. C’était sa façon de montrer son attachement au pays.
Claude Barzotti a chanté « Algérie, Algérie » dans un magnifique texte évoquant l’exil, mais aussi sa promesse de revenir dans ce pays qu’il chérissait. Sa chanson était un vibrant hommage à ce pays qui porte les mêmes couleurs que l’Italie. Les paroles de sa chanson étaient empreintes de respect et de nostalgie, loin de tout esprit revanchard.
Le chanteur avait visité l’Algérie à plusieurs reprises pour se produire sur scène. En août 2013, il avait enchanté le public algérien à Riad el Feth à Alger, à l’occasion du festival culturel international « l’Été en musique ». Sa présence était toujours chaleureusement accueillie par ses nombreux fans en Algérie.
Né le 23 juillet 1953 à Chatelineau en Belgique, Claude Barzotti avait été élevé par son grand-père en Italie. Il avait d’abord exploré le monde du tennis avant de découvrir son talent de chanteur. Sa chanson « Le Rital » avait propulsé sa popularité, en particulier en France. Malgré son succès, Claude Barzotti avait préféré être qualifié de chanteur d’émotion plutôt que de romantique. Il était un artiste sensible, un écorché vif qui cherchait à combattre son trac en se réfugiant dans la musique et en buvant.
Claude Barzotti s’est éteint paisiblement dans son lit, entouré de ses deux filles, dans une commune entre Bruxelles et Charleroi, en Belgique. Sa disparition laisse un vide dans le monde de la musique, mais son héritage artistique et son amour pour l’Algérie resteront gravés dans les mémoires.