L’APOCE pour le plafonnement de la marge bénéficiaire – Le Jeune Indépendant
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Nationale

L’APOCE pour le plafonnement de la marge bénéficiaire

L’APOCE pour le plafonnement de la marge bénéficiaire
Les fermes instructions de Zitouni.

Face aux augmentations récurrentes des prix de certains produits alimentaires constatés par les consommateurs, un mécanisme efficace et durable doit être instauré pour mettre fin à ces pratiques qui portent in fine atteinte au pouvoir d’achat des consommateurs.

Il s’agit de fixer la marge bénéficiaire en optant pour le plafonnement, ou du moins déterminer la fourchette de gains. C’est ce que préconise l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE). Joint par téléphone, son président, Mustapha Zebdi a estimé qu’« il est nécessaire d’établir une liste de produits qui seront concernés par le plafonnement de la marge bénéficiaire qui sera issue d’un accord horizontal ». Selon lui, cela constituerait un mécanisme efficace et durable.   

Plusieurs produits sont, faut-il le signaler, touchés par la hausse des prix. Cette fois ci, ce sont les prix des œufs qui ont enregistré une augmentation ces derniers jours, ont alerté les consommateurs. Un plateau de 30 unités a dépassé les 600 dinars. L’unité, elle, est vendue à 24 dinars et atteint 25 dinars par endroit, pénalisant ainsi les consommateurs qui ne trouvent pas d’explications à cette hausse, qui n’est pas une première.

« Cette instabilité des prix reflète une filière déstabilisée », selon Zebdi, soulignant la nécessité de donner des explications. « Les professionnels doivent communiquer pour expliquer les raisons de cette fluctuation », a-t-il précisé. Interrogé sur les raisons de cette nouvelle hausse prix des œufs, un produit de base dans l’alimentation des algériens, le président de l’Organisation de protection et d’orientation du consommateur a affirmé que chaque partie « donne des raisons, une réduction de la production, des coûts de l’aliment pour volaille… ».

D’autres produits de large consommation sont également touchés par une hausse inexpliquée des prix, à l’instar des légumineuses. Une situation qui a poussé l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC) de publier les prix réels de ces produits.

Pour ce qui est des œufs, la hausse des prix n’est pas une première.  Le mois de janvier passé, leur prix a enregistré une flambée, où le plateau a été vendu à 650 dinars. Une situation qui a poussé les algériens à lancer une campagne de boycott, car le prix de l’unité avait aussi atteint les 25 dinars, contre 15 dinars appliqué les mois précédents.

Les aviculteurs avaient alors attribué la flambée du prix des œufs au fait que le coût de l’aliment pour volaille avait considérablement augmenté. Ils avaient aussi avancé d’autres facteurs, à savoir la baisse du nombre de poules pondeuses, le problème de la grippe aviaire et ses conséquences immédiates sur l’élevage ainsi que les contraintes sanitaires.

Tous ces motifs n’ont pas convaincu les consommateurs ainsi que les associations de protection des consommateurs, lesquels avaient lancé le hashtag « N’achetez pas les œufs » et ont appelé les citoyens à boycotter ce produit jusqu’au retour des prix à la normale. 

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