L’APLS poursuit ses bombardements contre l’armée marocaine
Les unités de l’armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené des bombardements intensifs sur les retranchements des soldats de l’armée d’occupation marocaine le long du mur de séparation à El Guerguerat. C’est ce qu’a annoncé lundi le ministère de la Défense sahraoui a annoncé, lundi, que
« Les unités de l’APLS poursuivent leurs attaques intensives contre les retranchements de l’armée ennemie le long du mur de la honte marocain », indique le communiqué militaire (N 04).
« Les unités de l’APLS ont mené, lundi, des attaques intensives le long du mur de la honte marocain, dont le bombardement des retranchements des forces d’invasion marocaines », a-t-il ajouté .
« Les frappes ont ciblé le point d’alerte 71 dans le secteur Haouza, la base n 04 du secteur Amgala, en sus du bombardement de la base n 20 près d’El Rous Essebti et du point d’alerte 191 du secteur de Farsia, ciblé deux fois », précise la même source.
Les attaques ont également ciblé « la base n 12 du bataillon 47 dans le secteur Oum Dreyga et la base n 04 du bataillon 63 dans le secteur Bakari », ajoute le communiqué.
Le ministère de la Défense sahraoui a affirmé dans son communiqué que « les braves unités de l’APLS continuent de bombarder les retranchements de l’ennemi le long du mur de la honte ».
Ces attaques interviennent au lendemain de l’agression menée par les forces royales marocaines contre des manifestants sahraouis vendredi dernier à Guerguerat violant le cessez-le-feu conclu en 1991.
Lire aussi: Après l’agression marocaine: La guerre au Sahara
Dans un entretien accordé à l’agence espganole EFE, le membre du Secrétariat national et responsable de l’organisation politique du Front Polisario, Khatri Addouh a affirmé lundi que « la guerre se poursuivra », tant que l’ONU se soustrait à ses responsabilités, d’autant que l’organisation n’a pas fait pression sur le Maroc pour qu’il s’inscrive dans la légalité internationale et respecte les accords de 1991.
Khatri a tenu le Maroc pour responsable de l’effondrement de l’accord de cessez-le-feu signé il y a 29 ans, en raison de son attaque, vendredi dernier, contre un groupe de sahraouis sans défense à El Guerguerat.
« Nous sommes entrés dans une nouvelle phase il y a environ trois jours en raison de la position prise par le Maroc en mettant fin au cessez-le-feu. Nous sommes en état de guerre. Et nous avons été contraints de prendre cette décision », a-t-il souligné.
Le responsable sahraoui a dénoncé le laxisme de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), estimant qu’elle n’est pas parvenue à mener à bien sa mission, ajoutant que son influence a diminué ces dernières années suite à aux manœuvres de Rabat appuyée par la France.