Lamamra : «Le sommet d’Alger, un succès algérien, arabe et international»

Le Sommet d’Alger, baptisé « Sommet de la réunification arabe »,  est « un succès algérien, arabe et international », qui a concrétisé tous les objectifs tracés. C’est ce qu’a affirmé, ce mercredi à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale de l’extérieur, M. Ramtane Lamamra.

Ramtane Lamamra a tenu à rappeler, lors d’une conférence de presse conjointe avec le SG de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, à l’issue du Conseil de la Ligue arabe, que le pays hôte a tenu à réunir toutes les conditions de succès sur le plan logistique ou politique, ainsi que « l’implication du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à travers des rencontres avec certains des chefs d’Etats arabes.

Lamamra a souligné que tous les dirigeants arabes « ont veillé à ce que le sommet, qui se tient après trois ans et demi d’interruption principalement due à la propagation de la covid-19, soit un sommet réussi dans tous les aspects », ajoutant que l’élément distinctif du sommet de « la réunification arabe », est la date symbolique de sa tenue, en mois de novembre, « symbole de défis et de volonté ».

Par ailleurs, le chef de la diplomatie a fait savoir que l’objectif « est d’ouvrir une action arabe commune prometteuse et de faire en sorte que les éléments qui unissent les arabes soient prioritaires sur tous les autres aspects qui comportent des différences et qui peuvent conduire à la désunion ».

M.Lamamra a également insisté sur la volonté politique de tous les chefs arabes à œuvrer à la concrétisation des décisions prises lors de ce sommet.

Lamamra a estimé que le sommet d’Alger était « le sommet du renouveau où une grande brique a été posée sur la voie du processus de renforcement et de développement de l’action arabe commune, et nous espérons nous efforcer de promouvoir la nouvelle direction »

Il a souligné que « la Ligue des États arabes a démontré sa capacité à interagir avec les événements et à s’adapter aux développements de l’action arabe commune, la capacité de prédire ce qui se passera à l’avenir et de jouer pleinement son rôle dans la définition de l’action arabe commune, l’accélération du rythme du renouveau et la recherche d’arrangements pratiques et méthodologiques pour suivre le rythme des développements sur la scène mondiale.

Lamamra a indiqué que ce sommet visait à faire des Arabes un groupe influent bénéficiant de développements capables d’imposer ses valeurs et ses intérêts communs.

« Une partie des décisions tourne autour de la réalisation de l’intégration économique, de la construction d’un marché commun arabe et de l’ouverture des frontières pour l’intégration économique et l’investissement », soulignant qu’il y a des pays arabes africains qui ont conclu des partenariats avec la Chine et l’extérieur de la Chine. « Ces partenariats sont en train d’être couronnés de succès et nous reconnaissons leur importance». 

Il a souligné la nécessité de continuer à travailler dans le cadre de ces partenariats, tout en assurant l’équilibre des partenariats et en s’efforçant de persuader les partenaires d’apporter des contributions significatives au développement des peuples arabes.

En outre, selon Lamamra, il est nécessaire d’assurer une convergence de vues sur des questions fondamentales telles que la question palestinienne et la demande d’octroi à l’Organisation des Nations Unies d’un statut de membre à part entière.

Le chef de la diplomatie algérienne a également évoqué l’activité de la diplomatie algérienne pendant toute une année et les réunions ministérielles de la Ligue des Etats arabes où il a passé en revue certains aspects organisationnels de la tenue du sommet, et les préparatifs de la liste du sommet de l’Algérie, « inédite » en termes de quantité et de qualité.