Lamamra prend part à une réunion de Haut niveau
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Etranger, Ramtane Lamamra, en qualité de représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a pris part ce mardi, par visioconférence, à une réunion de Haut niveau sur la Gouvernance en Afrique organisée sous l’égide du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP). C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère.
Cette réunion qui se tient en prélude au 36ème Sommet de l’Union Africaine prévu à Addis-Abeba les 18 et 19 février courant, a été consacrée à l’examen des rapports d’évaluation soumis par plusieurs pays africains, dont notamment le Lesotho, le Tchad, les Comores, la République de Guinée et le Soudan, en vue de la finalisation du rapport annuel du MAEP sur l’état de la gouvernance en Afrique, poursuit le communiqué.
Dans ses observations fondées sur l’attachement ferme de l’Algérie sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune aux valeurs consacrées par ce mécanisme panafricain, le ministre Lamamra a soutenu la nécessité de redynamiser le rôle du MAEP en tant qu’outil principal de l’action africaine commune pour la prévention des conflits et la promotion de la démocratie et du développement durable, ajoute la même source.
Face à la régression de la bonne gouvernance en Afrique et aux risques que cette situation fait peser sur la paix et la stabilité sur le continent, M. Lamamra a préconisé une approche globale axée sur l’harmonisation des efforts de l’Union africaine et des communautés sous régionales, le renforcement de la diplomatie préventive, ainsi que l’appropriation et la promotion des instruments continentaux de bonne gouvernance, tels que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.
Créé en 2003, à la faveur de la mise en place du NEPADNEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique par les cinq pays fondateurs (l’Algérie, l’Afrique de Sud, l’Egypte, le Nigeria et le Sénégal), le MAEP est un instrument d’auto-évaluation auquel adhèrent volontairement les Etats membres de l’Union Africaine en vue de promouvoir la bonne gouvernance, la stabilité politique et le développement durable à l’échelle continentale.