L’Algérie réitère son soutien au peuple sahraoui

A l’occasion de l’ouverture de la troisième commission de l’ONU chargée des questions sociales liées aux droits de l’homme, la délégation algérienne a indiqué à New York que « le principe d’autodétermination est inscrit dans la charte des Nations Unies ».
Intervenant lors des travaux de la troisième commission de l’ONU chargée des questions sociales liées aux droits de l’homme, la délégation algérienne a indiqué que le principe d’autodétermination est inscrit dans la charte des Nations unies et réaffirmé dans le pacte international relatif aux droits civils et politiques.
La délégation algérienne s’exprimait lors d’une séance officielle de la troisième commission consacrée à l’examen du point 71 de son ordre du jour relatif au droit à l’autodétermination. Réagissant à la déclaration de l’Algérie, le délégué du Maroc a réitéré ses allégations fallacieuses consistant à développer une présentation visant à souligner, sans fondement, le caractère évolutif du droit à l’autodétermination dans le sens de l’ « autonomie » mis en œuvre, selon lui, dans plusieurs pays. Exerçant son droit de réponse, la délégation algérienne a réaffirmé qu’en dépit des attaques marocaines, la délégation algérienne continue de réitérer la constance de sa position de soutien en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Les travaux de la commission se sont poursuivis avec l’examen du point 64 de l’ordre du jour consacré aux réfugiés et aux personnes déplacées. La délégation algérienne a réaffirmé, dans une déclaration, le soutien et la solidarité de l’Algérie envers les pays qui connaissent des crises dans leur voisinage immédiat et au-delà. Au cours de cette séance, l’ambassadeur, représentant permanent adjoint, Mohammed Bessedik, a exercé son droit de réponse pour recadrer le délégué du Maroc, une grande partie de sa déclaration a été consacrée à la situation des réfugiés sahraouis à Tindouf.
Bessedik a tout d’abord réaffirmé que l’Algérie a été et demeure une terre d’accueil pour les réfugiés. Car il s’agit d’un des fondements de sa politique extérieure. Il a dénoncé le fait de voir « le bourreau se présenter dans la peau de la victime », en rappelant que l’origine du conflit du Sahara occidental est l’occupation illégale de ce territoire et de surcroît par la force. Le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Köhler, a été nommé le 16 août par le secrétaire général des Nations unies. Pour les observateurs, l’ex-président allemand « devrait faire mieux que ses prédécesseurs ». Il a effectué une tournée en octobre dernier aux camps des réfugiés sahraouis à Tindouf, où il avait déclaré sa ferme détermination à aller vers une solution du conflit. Le Front Polisario, comme à l’accoutumée, avait exprimé sa volonté de coopérer avec les Nations unies, en particulier avec l’envoyé onusien. Le Polisario a appelé l’ONU à accélérer le processus de décolonisation du Sahara occidental, à travers les résolutions votées précédemment par cette instance internationale, et la mise en œuvre de la dernière résolution du Conseil de sécurité (2351 qui appelle à une solution politique du conflit).
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