L’Algérie a les atouts pour devenir l’atelier de l’UE

Les investissements réalisés ces dernières années et ceux prévus durant les deux prochaines par les opérateurs européens semblent avoir fait de l’Algérie un partenaire de choix pour la relance des économies de l’Union européenne, Quand bien même les visées restent le marché local ou encore celui de plus en plus prometteur de l’Afrique.
Sous le titre « Algérie, nouvel atelier de l’Europe », le magazine d’économie français Entreprendre a mis l’accent dans sa dernière livraison, sur les opportunités d’investissement qu’offre le grand pays de la rive Sud méditerranéenne.
Le rédacteur de l’article est revenu sur les dernières « souplesses » accordées par le gouvernement en matière d’ouverture du marché aux investisseurs des deux rives.
Ce partenariat est appelé à se concrétiser davantage dans plusieurs secteurs où « le savoir-faire français est reconnu », écrit le journal, à l’image de l’agriculture et de l’agro-industrie, de la santé et de l’industrie pharmaceutique, de l’industrie automobile et des technologies de l’information et de la communication.
Parmi les points soulevés par le rédacteur, celui de la « colocalisation », terme lancé par Arnaud Montebourg au temps où il était ministre du Redressement productif et qui consiste en une pratique économique où chacune des deux parties pourrait tirer profit de l’investissement in situ des entreprises de l’autre.
Deux exemples rehausseront ces nouvelles perspectives dont les effets commencent à se faire sentir : ceux de la reprise en France par le patron de Cévital de l’usine Brandt et l’implantation de l’usine Renault dans l’Oranie.
L’écrit met ainsi en exergue les objectifs visés par l’implantation de l’usine de Oued T’lilet qui ne menace en aucune manière, est-il précisé, celles implantées dans l’Hexagone dans la mesure où les produits de la fabrique oranaise visent le marché africain, inondé par les véhicules asiatiques.
Autre point relevé par le journal, les compétences avérées des entrepreneurs algériens les capacités des industriels locaux à suivre leurs homologues européens, notamment dans la sous-traitance, thème cher au chef du département de l’Industrie algérienne, lequel a, à maintes reprises, appelé les opérateurs des deux pays à saisir cette opportunité.
En effet, d’un côté, la France cherche à redresser son économie, et de l’autre, l’Algérie, au vu des fluctuations des prix des hydrocarbures et voulant se débarrasser de sa dépendance énergétique, cherche à diversifier son économie.
Des ambitions que chacune des parties pourrait réaliser dans un partenariat gagnant-gagnant.
L’option avait aussi été soulevée et largement débattue lors du forum algéro-français tenu en mars dernier à Alger et qui avait réuni plus de deux cents opérateurs des deux pays.
Un appel avait été lancé alors aux entreprises françaises qu’elles pouvaient renouer avec la croissance en Algérie en tissant des partenariats solides et durables avec les entreprises algériennes pour la réalisation des projets d’investissement à travers notamment la colocalisation et la production. Le secteur privé algérien, qui a une connaissance pointue du marché national et de la réglementation et qui a de grandes ambitions, aussi bien en Algérie que dans le continent africain, avait été présenté comme prometteur.
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