L’absence de Hollande à Moscou critiquée en France
Plusieurs hommes politiques français ont vivement critiqué l’absence du président français François Hollande aux festivités à l’occasion du 70e anniversaire de la Victoire sur le nazisme qui se sont déroulées le 9 mai à Moscou, selon le quotidien Ouest-France.
L’absence du président François Hollande aux cérémonies organisées samedi dernier à Moscou pour commémorer la Victoire sur le nazisme a été vivement critiquée par certains politiques, a écrit le quotidien Ouest-France.
Elle est d’autant plus incompréhensible que Vladimir Poutine avait assisté aux commémorations du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie en 2014, à l’invitation du même Hollande. Il a donc la mémoire courte ».De son côté, le député UMP Jacques Myard parle lui aussi d’affront, dans un communiqué.
« Ce refus de se rendre à Moscou est de la part de François Hollande une insulte à l’Histoire ! Faire le voyage de Moscou avant d’aller à Cuba aurait été empreint d’une certaine symbolique historique unissant deux peuples qui se libèrent de la gangue du communisme et n’aurait en rien été perçu comme un changement dans la position actuelle de Paris sur la crise ukrainienne.
La Russie est un partenaire incontournable pour la France en Europe, il est inadmissible de lui faire un tel affront ».Pour Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), François Hollande aurait dû se rendre à Moscou.
« Le refus de François Hollande de se rendre aux cérémonies à Moscou est une honte et une faute. Cette date est particulièrement importante pour les Russes, qui ont payé un lourd tribut, 27 millions de morts, pendant cette guerre face aux forces nazies.
Alors que Vladimir Poutine s’était rendu sur les plages de Normandie le 6 juin 2014, François Hollande boycotte ainsi un événement rempli d’émotions pour la population russe », a écrit l’homme politique dans un communiqué. Depuis le coup d’Etat planifié par les Etats-Unis en Ukraine, la Russie est devenue infréquentable par les pays de l’UE, notamment la France qui perd ainsi son statut de puissance indépendante qu’elle avait sous charles de Gaulle jusqu’à l’ère Mitterand.