La voie ferrée, la RN 26 et l’APC de Béni Maouche fermées
Le siège de l’APC de Béni Maouche est fermé depuis deux jours par des habitants du village Idjissènes. Ces derniers dénoncent, eux aussi, la marginalisation de leur village.
Ils estiment que les 6 milliards de centimes alloués cette année à l’APC dans le cadre du programme de développement communal (PCD) n’ont pas été équitablement répartis entre les 28 villages de la commune et que leur village est le grand oublié des autorités locales.
Hier ils ont rappelé, lors de leur action de protestation, leur revendication liée au revêtement des 400 m du chemin du village. « Un chemin impraticable en temps de pluies à cause de la boue », selon eux.
Cette route relie plusieurs infrastructures dont l’école primaire, la mosquée et le bureau de poste, soulignent les protestataires qui précisent avoir rencontré le P/APC qui est « inflexible par rapport à la satisfaction de nos revendications », d’où la colère des villageois.
Intervenant sur les ondes de Radio-Soummam hier, Loudjani Khaled, P/APC de Béni Maouche, dira qu’« un chemin a été pris en charge comme il a été réclamé par les protestataires, mais l’APC ne peut pas tout prendre en charge à la fois ».
A noter que la RN 26 est toujours coupée par les habitants du village agricole. Une action qui continue de causer de grands préjudices aux usagers.
Les auteurs de cette action réclament la venue des autorités de wilaya afin de leur exposer leurs préoccupations pour libérer, par la suite, la voie.
A Béni Mansour, la voie ferrée est coupée par les habitants de cette petite et ancienne bourgade. Le trafic ferroviaire est paralysé vers l’est du pays et la ville de Bejaïa depuis 15 jours maintenant.
Les protestataires ont fermé aussi le CW 42 (A) pour exiger la poursuite des travaux du projet de raccordement des foyers de la localité au gaz naturel, des travaux à l’arrêt. Ils réclament aussi le revêtement de la route du village qui débouche sur la RN 05.
Une route complètement dégradée à cause du passage de grands engins, la pluie et la mauvaise qualité des travaux de bitumage effectués il y a quelques années.