La viande importée vendue plus cher que le prix officiel
A deux semaines du ramadhan, mois durant lequel la consommation de la viande augmente sensiblement, le prix de la viande rouge importée est reparti à la hausse, sans aucune explication valable. Ce qui n’a pas manqué de susciter la colère du ministre du Commerce. Tayeb Zitouni a lancé des mises en garde quant aux prix pratiqués qui sont au-dessus de 1 200 DA, seuil fixé par les autorités.
Dans le cadre de sa visite de travail et d’inspection, ce lundi dans la wilaya de Boumerdès, le ministre du Commerce a affirmé, au niveau de l’abattoir El-Waffara, que toute augmentation des prix de la viande rouge importée sera « sévèrement sanctionnée », rappelant que les prix sont réglementés et fixés à 1 200 DA le kilogramme. « Nous n’accepterons aucune hausse des prix ou changement de vocation de ces viandes rouges importées », a-t-il martelé.
Dans le même sens, le ministre a révélé l’arrêt de certains importateurs ainsi que l’annulation de leurs licences d’importation après qu’ils aient changé les prix, et ce à travers plusieurs wilayas du pays.
Par ailleurs, le ministre a annoncé le lancement d’une étude nationale approfondie concernant la gestion et le fonctionnement de plus de 500 marchés implantés à travers l’ensemble des wilayas du pays, en partenariat avec les services du ministère de l’Intérieur.
« Nous projetons la mise en place d’une nouvelle méthode de gestion et d’une nouvelle vision pour réorganiser le fonctionnement de ces marchés, qui constituent une source de revenue pour les collectivités locales, avec comme objectif de les mettre en conformité pour satisfaire les besoins des citoyens et leurs aspirations concernant les prix des produits », a-t-il fait savoir.
Toujours lors de cette visite, M. Zitouni a également révélé la relance de l’activité au sein du marché de gros implanté dans la commune d’El-Kharrouba. Une importante opération de restructuration de ce marché sera lancée en partenariat avec les autorités de la wilaya de Boumerdès.
« Ce marché va résoudre plusieurs problèmes de distribution vu sa localisation et sa superficie estimée à plus de 17 hectares », a-t-il expliqué.
« Nous avons pris une décision pour la démolition des bâtisses qui ne répondent pas aux normes techniques et de sécurité au sein de ce marché et le lancement d’une étude technique en partenariat avec les services de Magros pour la réalisation d’un marché national de gros des produits alimentaires, des fruits et légumes et des bestiaux », a-t-il affirmé.
